Figure emblématique, le guide religieux sénégalais Moustapha Sy, petit-fils d’El Hadj Malick Sy, une des grandes figures de la Tijanniyah, était en Mauritanie le 25 février, au Palais des Congrès de Nouakchott.

Il y animait une conférence, en présence des autorités mauritaniennes, à leur tête, le ministre des affaires religieuses et de l’enseignement originel Ahmed Ould Ehel Daoud lequel a rappelé les valeurs de justice, de tolérance d’équité et d’amour que véhicule l’Islam, objet aujourd’hui de stigmatisation et autres attaques.

Dans son propos préliminaire, Moustapha Sy est largement revenu sur les relations séculaires entre la Mauritanie et le Sénégal, par le biais de l’Islam, tout en appréciant les efforts faits par les Gouvernements des deux pays pour renforcer le rapprochement entre les peuples sénégalais et mauritanien.

Autre temps fort de sa conférence : le décryptage du binôme sagesse et puissance publique, avec l’illustration de l’histoire du roi Souleymane et la reine de Saba appelée "Balkis", dans le Saint-Coran, qui a régné sur le royaume de Saba, qui s'étendrait du Yémen au nord de l’Éthiopie et en Érythrée.

Le guide religieux sénégalais a saisi également l’occasion pour démonter le procès fait à l’Islam notamment en Occident par le prisme du terrorisme, "un SDF", précise-t-il, aux multiples tentacules difficiles à cerner.

Par la Rédaction de cridem.org

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