Cridem

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21-03-2017

17:44

Le tir ami des sénateurs !

Le Rénovateur Quotidien - Les sénateurs du Parti de la majorité présidentielle qui se sont prononcés massivement en faveur du Non aux amendements de la constitution, ont agi pour défendre leurs statuts d’élus du peuple et par ricochet leurs privilèges économiques.

Que seraient –ils après la dissolution de la chambre haute ? A défaut de faire entendre leurs voix dans la rue, ils ont attendu d’être dans l’isoloir pour exprimer leur rejet du projet de loi consacrant leur arrêt de mort. Ce qui s’apparente à une sorte de « coup d’état constitutionnel ».

Sans toutefois disposer des pouvoirs de destituer directement le président de la République. Dans une démocratie normale, cela équivaudrait à un appel au départ du Numéro1 de la magistrature suprême.

Quand le Président actuel, Mohamed Ould Abdel Aziz alors commandant de la garde présidentielle de Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait appris par décret que lui et la carré de généraux avaient été limogés nuitamment par Sidioca, ils ont anticipé sur les événements pour démettre un Président élu démocratiquement.

L’histoire s’est en quelque sorte répétée à la différence que Sidi a été renversé par les armes et Aziz désavoué par les urnes sénatoriales. L’artisan du mouvement de la rectification doit-il s’en offusquer ou prendre les choses avec philosophie pour rectifier le tir lancé contre lui.

Une avalanche de 33 balles amies lâchées du haut du perchoir de la chambre haute à, quelques encablures du palais brun. La riposte est attendue dans 24 heures. Les mauritaniens croisent les doigts et attendent la suite d’une bataille qui ne fait que commencer….



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