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07-08-2017

16:45

CAN 2019 : le Cameroun crie à la conspiration

BBC Afrique - La fédération camerounaise de football (Fecafoot) parle de changement unilatéral des règles du jeu dans l'organisation de la Coupe d’Afrique des nations.

Le président de la Fecafoot, Tombi à Roko, se dit "surpris que la mission d'inspection de la CAF arrive au Cameroun en août alors que le rendez-vous officiel était en septembre" dans un communiqué.

​ La Fecafoot se demande s'il faut prêter finalement une ouïe attentive aux "rumeurs selon lesquels, la CAF veut octroyer cette CAN 2019 à un autre pays".

Les Camerounais sont en colère après la déclaration du président Ahmad au Burkina Faso ce week-end, sur " l'incapacité du Cameroun à pouvoir organiser la CAN 2019, faute d'infrastructures ".

"Même pour une CAN à 4, le Cameroun n'est pas prêt. Aucun site ne peut abriter la compétition actuellement au Cameroun", dit-il sur une vidéo que les Camerounais se sont partagés sur leurs réseaux sociaux.

La Toile s'est enflammée samedi soir et les avis des Camerounais sont partagés que cette sortie.

Certains parlent de vengeance du malgache contre Issa Hayatou. D'autres trouvent que les retards dans l'organisation de cette CAN ont prêté le flanc au Président de la CAF.

Vendredi 4 août 2017, face aux journalistes à Yaoundé, le ministre des sports, Pierre Ismael Bidoung Kwpatt, celui de la communication, Issa Tchiroma Bakary et le président de la fédération camerounaise de football, Tombi à Roko, ont animé une conférence de presse conjointe.

Tous ont réaffirmé que "le Cameroun va relever le défi de l'organisation".

Une semaine avant, au siège de l'ambassade d'Italie au Cameroun, l'entreprise italienne à qui le marché de construction d'un stade de 60.000 places a été attribué, confiait aux médias que le stade de Olembé, situé en périphérie de Yaoundé "sera prêt à temps".

Dans cette foulée, les journaux camerounais ont annoncé au courant de la semaine dernière que le Président de la confédération africaine de football "devrait répondre à une invitation du Président Paul Biya, en mi août".

Les propos du président de la CAF sonnent comme un son discordant au moment où l'opinion publique camerounaise semblait rassurée.

Emmanuel Jules Ntap, correspondant à Yaoundé



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