Cridem

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30-08-2017

13:10

Les dégâts qu’occasionne la pluie à Nouakchott [PhotoReportage]

Le Calame - La pluie n’est pas la bienvenue à Nouakchott; c'est le moins que l'on puisse dire face au spectacle que notre capitale offre depuis quelques jours. A Nouakchott, elle occasionne des dégâts énormes et indescriptibles.

Partout des eaux sales stagnantes, des poubelle et des embouteillages énormes. Une pagaille indescriptible dans nos marchés trop visités en cette période de veille de Tabaski. Et une démission inexpliquée des forces de sécurités routières. Ce mercredi matin,30 août, il régnait un chaos dans la circulation.

Les conducteurs inciviques manœuvrent n’importe comment, doublent à gauche, doublent à droite, obstruent le sens inverse, occasionnant ainsi un véritable bordel dans la circulation. Impossible de dévier de la route à cause des eaux.

Les citoyens de la banlieue devant se rendre au travail au centre ville ou dans les marchés pour s’approvisionner mettent des heures à trouver des taxis qui ont doublé leur tarif, à l’occasion de la fête et des pluies.

Les agents de la brigade de sécurité routière brillaient, ce matin par leur absence sur les grands axes et carrefours. On sent, d'ailleurs, un relâchement de ce corps depuis quelque temps. Finira-t-il, lui aussi par être remplacé par un autre corps ?

Au marché de Sebkha et d’Elmina, le chaos était total, les citoyens, les bus, les taxis, les charrettes, comme les quelques policiers chargés de mettre de l’ordre pataugeaient tous dans l’eau boueuse.

Les piétons désirant se rendre à l’intérieur du marché doivent louer une paire de bottes à 100 Um ou payer la charrette au même tarif pour franchir les eaux stagnantes. Le président de la République serait bien inspiré de se rendre dans ce marché de Sebkha afin de constater de visu c spectacle désolent.

Le gouvernement mauritanien peut certes se réjouir d’avoir doté la capitale d’un important routier urbain, mais il doit avoir honte du spectacle qui règne dans certains quartiers de la capitale et leur marchés. Il doit se hâter de régler le problème de la circulation et des eaux stagnantes à Nouakchott.

Il doit enfin et surtout se rattraper sur la mauvaise communication ayant entouré le projet de régulation de la circulation urbaine et inter urbaine dont le lancement avait été fixé pour le 1e mai dernier et qui a été ajourné à cause des manifestations de taxi et de jeunes désœuvrés.

Une capitale qui se veut moderne ne peut pas continuer ainsi. C’est l’image de toute la Mauritanie qui en pâtit.













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