Le360 - Le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), Abdel Aziz Ould Dahi, a annoncé un vaste programme de modernisation des moyens de paiement, dans un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie inaugurale d’un colloque organisé par l’institution sous le thème: «Histoire et évolution des moyens de paiement en Mauritanie» et qui se déroule les 13 et 14 septembre à Nouakchott.

Ce colloque dont la cérémonie de lancement a enregistré la présence de 6 anciens gouverneurs de la BCM, est abrité par les locaux de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM) et ceux du Musée national.

Dans son allocution, le gouverneur de la BCM a insisté «sur l’importance de la monnaie et du développement des moyens de paiement dans le processus de développement économique de manière générale.

D’où l’importance de réunir les experts et spécialistes autour de la nécessité de mener une réflexion débouchant sur une action de sensibilisation du grand public au sujet de la question du système de paiement».

Abdel Aziz Ould Dahi a par la suite donné «un aperçu sur l’évolution historique des moyens de paiement en Mauritanie, un système centré sur la monnaie fiduciaire associée à d’autres modes, notamment le chèque, la compensation bancaire, le moyen de paiement électronique, la carte pour le Guichet automatique bancaire, etc.».

Mais aujourd’hui, la Mauritanie s’oriente vers «un projet de modernisation avec la création prochaine d’un Système de paiement des gros montants (RTGS)».

A l’échelle internationale, ce système moderne est une nécessité pour accompagner le développement des marchés de capitaux. Il est lié à la croissance financière et à l’interdépendance, qui a entrainé au cours des dernières années une forte progression des montants et des volumes échangés au niveau des systèmes de paiement.

La manifestation qui a débuté ce mercredi, comporte une exposition muséale et un séminaire organisé autour de 4 ateliers: les problématiques de la monnaie fiduciaire, la bancarisation et son évolution, les systèmes de paiement scripturaux, et, enfin, le numérique et le futur.

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya