Cridem

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29-09-2017

19:45

Noceur licencié

L'Authentique - B.O.S, chef d’équipe dans la société de gardiennage de Tevragh Zeina, a finalement été licencié, pour corruption. Bénéficiant de la confiance totale de son employeur, l’homme se faisait corrompre par les agents qu’il devait surveiller.

Porté vers la débauche, il passait le plus clair de son temps en bonne compagnie, permettant à ses veilleurs de nuit, de vaquer eux aussi à d’autres occupations. Maintes fois, les clients s’étaient plaints pour avoir constatés qu’ils avaient été abandonnés en pleine nuit par ceux-là qui étaient chargés de sécuriser leurs maisons.

Mais les rapports de surveillance déposés par BOS démontraient le contraire, attestant que les vigiles étaient toujours à leurs postes. Acculé par les sollicitations et les plaintes, l’employeur décidé de mener lui-même, sa propre enquête. Le moment fut choisi : c’était les jours de la fête de El Id El Kebir.

Déjà lors de ses premières inspections menées en fin de soirée, il s’apercevra rapidement des défaillances de son personnel qui n’était pas toujours à ses postes. C’est d’ailleurs avec la complicité d’un de ses agents qu’il devait apprendre que BOS couvrait tous ses agents qui le corrompaient pour acheter son silence.

Quand il voulut en savoir plus, il saura que ce dernier, passait en général ses soirées loin de son travail. En le pistant, il a en effet découvert que celui-ci se rendait des dans adresses particulières animées par des hôtes qui lui venaient de pays voisins et qui l’entretenaient bien.

C’est ainsi que lundi dernier, il a été accueilli à son arrivée au lieu de travail, par une révocation « pour fautes graves », une décision consacrée par des preuves audio et visuelles, manifestement irréfutables. L’homme ne put s’en remettre et tomba dans les pommes pendant près d’un quart d’heure.

Revenu à lui, le monde s’écroulait à ses pieds : non seulement il n’avait plus les moyens de bénéficier des égards qui lui étaient dus par ses hôtes, mais plus, il devra trouver au plus tôt, les moyens d’assurer le quotidien à ses deux épouses et à ses neuf enfants.

Ahmed. B



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