Cridem

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19-10-2017

09:11

Ligne Rouge : Dites au Président Aziz de tenir sa promesse

Cisse Housseynou - Ces morts qui me côtoient et me fréquentent veulent surement que je parle enfin. Ils me tiennent en otage et m'empêche d'être pendant que la République ronfle et surfe librement sur des questions de drapeau, d'hymne et les règlements de compte.

Je dois être parmi ceux qui en connaissent trop pour vivre dans un mutisme légendaire. Nos regrettés Cheikh Oumar Ndiaye et Claude K de Cridem doivent se débattre aujourd'hui encore face aux promesses non tenues du président Aziz

L'un de son vivant m'a confessé de l'argent qu'on lui doit et dont l'homme fort de Nouakchott avait donné instruction pour qu'il soit payé. Malheureusement, oublié comme un vulgaire imposteur malgré qu'il soit l'artisan de la liberté d'expression chez nous, il mourra sans sentir l'odeur de son argent. Plus triste, sa femme et ses collaborateurs sont aujourd'hui traînés devant les tribunaux par ce même régime qui l'a tué a petit feu, sans aucun remord.

L'autre, après sa mort aux champs de la miséricorde « Rahma », entrainé par l'imprudence d'un chauffeur sous la responsabilité indéniable d'une institution familialement présidentielle, malgré la promesse tenue par le président Aziz de s'occuper de sa pauvre mère abandonnée à son triste sort après le temps des discours folkloriques et l'élan de solidarité de tous nos hommes politiques (oppositions et pouvoir) doit souffrir terriblement de l'immoralité de nos hommes qui exploitent la misère du peuple a des fins propagandistes. Mais qu'il soit rassuré, par la grâce du seigneur nous n'abandonnerons pas.

De là où ils sont, ils doivent se dire que les promesses des politiques n'engagent que ceux qui y croient même si nous osons croire que les valeurs de la religion priment.

C’est pourquoi, Aziz doit s'efforcer de tenir ses promesses au nom de la République pour ces morts au même titre que les martyrs qui rougissent notre drapeau. Bercés par les honneurs et le pouvoir de ce bas monde, ils oublient que cette vie est éphémère et que le jour du jugement dernier, rien ne les servira contre la colère du seigneur. Qu'Allah guide les cœurs afin qu'ils reprennent le bon chemin pendant qu'il est temps.

Cissé Housseynou Birama
L'avocat du peuple



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