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26-12-2017

09:54

Sahara occidental : le Front Polisario "prêt" pour "arracher son indépendance"

Jeune Afrique - L'armée sahraouie « est prête à faire face » pour arracher « le droit du peuple sahraoui à l'indépendance » et « ne peut être confinée éternellement dans un statut de réfugié », a averti lundi soir Abdullahi Lehbib, "ministre de la Défense" du Front Polisario.
« L’armée sahraouie est prête (…) à faire face à tout imprévu et à toute éventualité pour arracher le droit du peuple sahraoui à l’indépendance et à l’autodétermination (…) si la communauté internationale n’intervenait pas pour rendre justice à ce peuple qui vit depuis plus de 42 ans sous l’occupation marocaine », a-t-il affirmé dans une lettre adressée à la communauté internationale.

Ces déclarations interviennent après des manœuvres militaires de soldats sahraouis sous le slogan « hisser le niveau de préparation au summum ».

Une guerre d’une quinzaine d’années

Contrôlée en grande partie par le Maroc, cet ex-colonie espagnole a été en guerre une quinzaine d’années avant qu’un cessez le feu soit conclu en 1991. Depuis, l’ONU maintient une force de paix dans cet immense territoire quasi désertique, où vivent près d’un demi-million d’habitants.

Les Nations unies ont également proposé un référendum d’autodétermination, qui a constamment été repoussé en raison de désaccords sur la composition du corps électoral.

De son côté, Rabat propose aujourd’hui aux Sahraouis une autonomie sous sa souveraineté, que le Polisario rejette en bloc.

Des indépendantistes « sur le qui-vive »

En février, Abdullahi Lehbib avait déclaré à l’AFP: « il y a 25 000 militaires sahraouis et tout Sahraoui est mobilisable, au Sahara occidental, de l’autre côté des murs de défense construits par le Maroc, les indépendantistes du Front Polisario sont toujours sur le qui-vive ».

« Nous penchons toujours pour la voie pacifique » pour résoudre le conflit, l’un des plus vieux du continent africain, avait pour sa part affirmé le secrétaire général du Polisario Brahim Ghali dans un entretien accordé à l’AFP en février, mais « toutes les options restent ouvertes ».

Par Jeune Afrique avec AFP



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