Cridem

Lancer l'impression
18-01-2018

08:00

La France, attentive à la question des droits de l’homme en Mauritanie

Alakhbar - La France - comme observatrice - est attentive « aux cas individuels [des droits de l’homme en Mauritanie] dont certains sont actuellement pendants devant la Justice », a déclaré son ambassadeur à Nouakchott, Joël Meyer (Voir photo).

«Mais c’est à cette dernière institution (la justice) qu’il incombe, selon l’expression consacrée, de dire le droit », a tenu à préciser le diplomate. Joêl Meyer affirme croire que, « comme en Europe d’ailleurs, ce qui est important et relève de la responsabilité collective, c’est le "vivre ensemble". C’est l’intérêt de tous ».

L’ambassadeur reconnaît en même temps « le parcours accompli ces dernières années [en Mauritanie] pour faire prévaloir l’Etat de droit, la gouvernance, les libertés publiques » et souligne « les efforts pour parvenir à un développement inclusif qui réponde aux besoins vitaux -lesquels sont autant de droits fondamentaux- de l’ensemble des populations, comme accéder à une santé et à une éducation de qualité ».

Joël Meyer qui a accordé une longue interview à l’hebdomadaire arabophone Alakhbar-Info dans sa livraison de ce mercredi 17 janvier, aborde, entre autres, le référendum sur la Constitution et la question du 3e mandat dont certains réclament pour le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Il évoque la coopération entre Paris et Nouakchott et la conquête chinoise de l’Afrique dont la Mauritanie.

L’ambassadeur français revient largement sur la force africaine du G5 Sahel, ses rapports avec Barkhane, les réticents de certains pays et la volonté d’autres d’y adhérer.





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org