Cridem

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18-02-2018

05:00

Faits divers… Faits divers… Faits divers…

Le Calame - Violente bagarre à Arafat

Il est, hélas, notoire que bagarres sont devenues quotidiennes, à Nouakchott. Dans les rues et les écoles, elles se comptent par dizaines. Entre enfants, dans la plupart des cas. Parfois, notamment dans les marchés, ce sont des truands qui les stimulent, espérant profiter du désordre pour voler ou piller.

Aux feux rouges, des mendiants se disputent emplacement et générosité des donateurs. Quant aux conducteurs eux-mêmes, il n’est plus rare d’en voir deux descendre de leur voiture, pour en venir aux mains et bloquer d’autant plus la circulation.

L’altercation qui a eu lieu, dimanche 11 Février, au quartier Msid Nour d’Arafat, défraie la chronique, en ce qu’elle constitue une exception aux règles du genre. Elle a, en effet, opposé deux personnes du sexe réputé faible.

Fatimetou était devant sa maison quand sa voisine M’barka passe. Leur palabre à haute voix fait savoir, à tous, qu’elles ont maille à partir. D’autres voisines interviennent pour y mettre fin. M’barka rentre chez elle, ruminant sa colère. Une heure plus tard, elle revient, cachant quelque chose sous son voile.

Sans crainte, Fatima n’y prête aucune attention. M’barka approche et, sentant Fatimetou distraite, tire une longue machette de sa malahfa, pour lui asséner un premier coup, terrible, sur le crâne. Fatimetou tombe au sol, inanimée et baignant dans son sang. M’barka s’acharne, sectionnant notamment trois doigts de sa victime.

La blessée est rapidement évacuée vers l’hôpital de l’Amitié, tandis que nul ne s’enhardit à approcher de l’assaillante, menaçant tout celui ou celle qui s’y oserait. C’est donc la police qui viendra la désarmer et l’appréhender, un peu plus tard.

Les quatre cagoulés

Le marché Capitale et ses environs, on l’a dit et redit, forment un point chaud point du crime et de la délinquance. Des dizaines de malfaiteurs y circulent tout au long du jour, guettant la moindre occasion de voler. La nuit, il ne reste, dans le secteur, que de très rares gardiens.

Ces jours-ci, une bande de quatre voyous cagoulés, se déplaçant à bord d’une Toyota Avensis, y sèment la terreur, dévalisant et braquant tout sur leur passage. Ils ont même réussi à semer une ou deux patrouilles de police.

Mosy




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