Cridem

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13-04-2018

19:00

Mauritanie: Les coulisses du procès en diffamation qui opposait Diagana, Jeilany et Diko

Guidumakha - D’abord, je tiens à rappeler aux deux messieurs : Diagana Abdoulaye et Mohamed Abba Ould Sidi Jeilany, lors du procès qu’ils avaient engagés contre Diko, il n’y avait pas que le témoignage de Biram Dah Abeid à ma faveur.

Il faut reconnaitre qu'ils ont eu leur salut qu’à travers l’interview de Biram Dah Abeid parue le 15 Juin 2017 sur le site lautenthic-info. Ils l’ont durement négocié, démarché plusieurs mois, ils l’ont versé dans leur dossier lors de la première audience en mon absence le 22 juin 2017 et également celle du 22 février 2018.

Pourquoi vous n’en parlez pas dans vos sorties médiatiques? Elle vous gêne seulement maintenant où aujourd’hui ? Pourquoi, vous minimisez la portée de cette interview qui est à l’origine de votre triomphe dans la réalité en s’agrippant seulement sur le témoignage de Biram Dah Abeid en faveur Diko Hanoune? Vous étiez loin d’être à l’aise lors du jugement et je comprends votre soulagement de justesse.

Quoi qu'ils puissent dire où me reprocher, Jeilany et Diagana seront désormais mes témoins clés jusqu'à devant le créateur, tout ce que, disent certains Mauritaniens sur ma personne, ma famille est faux. Je n'ai jamais eu un casier judiciaire ni en Mauritanie, ni en France, je ne vis pas de l'assistance sociale en Europe, je travaille et vis sur la sueur de mon front depuis 20 ans, même si je gagne peu, ma dignité me suffit comme bon salaire et ce n'est pas une amande en diffamation qui va figurer dans mon casier judiciaire ni m'envoyer en prison comme vous avez laissé entendre à mes amis et parents pour faire peur.

L'histoire retiendra, il est plus facile pour un Diagana Kaédien « aristocrate » opposant, c'est lui qui l’a dit devant le jury, associé avec un fonctionnaire maure, de traîner Diko devant un tribunal qu'à chercher les coupables de crimes de sang soient jugés par les mêmes tribunaux en France. M. Diagana a dit lors de son plaidoyer, il a reçu le témoignage de l'un mes « acolytes » aux USA pour renforcer son dossier pour que Dicko soit condamné pendant qu'ils nous crient à tort et travers que les veuves et orphelins sont laissés à leur triste sort. Cette condamnation m'immunise sincèrement, ils ne pourront jamais s'approcher de mon cercle car le « fou connaît l'endroit d'un chien méchant » selon l'adage soninké.

Je vous remercie de nous avoir ouvert le chemin vers Rome car tout le monde sait, les abolitionnistes sont les plus diffamés par cette soi-disant élite, nous ne subirons plus les attaques, assauts de pseudonymes Mohamed Ould Boilil, Oumar Ould Bilal et j'en passe dans Kassataya sans riposte sèche par un procès. Curieusement les deux pseudonymes ont disparu lorsque j'ai publié certaines informations, cela me console assez, Dieu merci. Sachez une chose je ne suis pas de nature à courber l'échine devant quiconque, cette dette n'est qu'une partie remise qui sera honorée un jour.

Ils le savent au fond d'eux, M. Diagana et Jeilany seront tenus dans l’obligation de respecter Diko jusqu'au dernier jugement. Ils ont vu et su que personne ne peut me manipuler quelque soit le cursus scolaire. Ce n'est guère l'orgueil mais je n’aime pas qu'on tourne autour de moi sur des petites futilités. En vérité, je suis condamné plutôt à payer le flot de larmes déversées par Diagana dans le tribunal de Paris .Quoi de plus ? Je suis condamné pour langage excessif, et puis quoi d’autre ? Mon seul regret, est que, vous avez réussi à manipuler avec ruse beaucoup de gens pour arriver à pas grand chose.

De toute façon, dans cette lutte j'ai décidé de donner ma vie entièrement comme sacrifice pour la libération, l’émancipation des esclaves et anciens esclaves en Mauritanie, je préfère cette condamnation qui a sauvé certains innocents militants d'une prison dans le désert que de se taire comme un lâche peureux pour laisser les pauvres souffrir d’assauts mensongers via la propagande dans la presse. Je pense qu'ils diront la vérité un jour car ils sont plutôt déçus par le verdict en appel. Ils avaient demandé une belle somme me semble t-il ? Le double, voila. Ils ont eu la moitié.

En tout cas Diko n'a rien inventé et Jeilany l'a avoué devant le juge. Pourquoi avoir des regrets ? J'ai eu ce que je voulais malgré les manipulations, manigances depuis en 2014, tricherie, méchanceté gratuite, délation auprès de mes amis, chantage et fumisterie à tort et travers, alors je ne regrette rien. Je sais également, l'homme que vous continuez à viser pour le discréditer, n'est autre que Biram Dah Abeid, président des réseaux IRA-Mauritanie, s'il avait participé au procès, je pense qu'il se rendra compte ô combien vous haïssez son combat et celui IRA-MAURITANIE. En tout cas les militants et militantes doivent se méfier de ces soi-disant « opposants » à double face. Voilà mon conseil et j'attends que vous veniez me menotter chez moi pour cette condamnation en diffamation direction la prison.

En conclusion : Au lieu de brandir Dicko a perdu son procès malgré le témoignage de Biram, vous devriez dire, Diagana et Jeilany ont gagné leur procès grâce à l'interview de Biram Dah Abeid sur le site lauthentic-info, qui a respecté sa promesse en le suppliant de vous citer dans ses sorties. Il y a des témoins qui sont vivants encore donc soyez modestes, vaut mieux de s'attaquer à moi en laissant cet homme mener tranquillement son noble combat. Il a respecté sa parole donnée, cela vous a aidé à sortir la tête hors de l'eau malgré que vous l'aviez caché la vérité sur vos ambitions me concernant comme d'habitude. Mais qui vit, verra et assistera. On verra également si Diagana et son ami Jeilany vont continuer à occuper la tête du peloton d'opposants au régime de Ould Abdel Aziz comme il l'ont défendu haut et fort devant le juge. Je remercie ma défense qui a été de très haute qualité, mes soutiens à l'intérieur comme de l'extérieur, le procès n'a été gagné que sur manipulation d'individus qu'ils ont induis en erreur dans leur intérêt. Tous m'ont exprimé leur regret, ils s'en ont rendu compte trop tard. La balle était déjà parti. Tôt où tard, ils tomberont dans leur propre Guet-apens.

Diko Hanoune



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