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08-05-2018

14:33

Près de 3,280 milliards de la MAVA pour la conservation des espèces marines

Médiaterre - La fondation pour la nature MAVA a dégagé une enveloppe de près de 3,280 milliards de FCFA (5 millions d’euros) en vue de réduire l’impact des infrastructures sur les écosystèmes marins et côtiers dans la région ouest africaine, a-t-on appris, lundi, auprès de ses responsables.

La première phase du projet sera financée à plus de 3 millions d’euros pour une durée de trois ans (2017-2020). La deuxième phase sera exécutée entre 2020-2022, pour un montant d’1 million 500 mille euros.

Le plan d’action de ce projet sur la réduction de l’impact des infrastructures sur les écosystèmes côtiers, se résume en quatre composantes dont deux sont mises en œuvre par l’ONG Wetlands international, les deux autres par le partenariat régionale pour la conservation des zones côtières et marines en Afrique de l’Ouest (PRCM).

Ce projet régional va appuyer les Etats dans la mise à jour des réglementations dans la gestion des infrastructures marines et côtières.

Il porte également sur le renfoncement des capacités des acteurs dans le domaine de la réalisation des infrastructures dans un contexte environnemental approprié, selon Ahmet Senhoury, directeur exécutif du PRCM.

Ce projet qui regroupe cinq pays, Guinée, Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mauritanie, Sénégal, vise de sites prioritaires fragiles, souvent important du point de vue écologique.

"Nous allons travailler sur des zones soient sableuses, à mangroves ou des zones humides et côtières qui sont à la fois fragiles et regorgeant d’importantes ressources biologiques", a indiqué M. Senhoury. La finalité, a-t- il poursuivi, est de réduire l’impact des infrastructures sur la biodiversité marine et côtière.

Evoquant les cibles prioritaires de ce plan d’action, il a cité le Banc d’Arguin en Mauritanie, le Bas-Delta du fleuve Sénégal, la réserve biosphère des Iles Bijagos en Guinée-Bissau, l’Ile de Boa au Cap-Vert et du Delta du Kapachez en Guinée.

Il s’agit d’une conservation des espèces notamment les zones de ponte des tortues marines, d’herbiers marins, et des mangroves. L’atelier ouvert, lundi, pour deux jours, prend fin mardi dans l’après-midi.

Source : APS

SBS/ASB/OID



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