Cridem

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06-06-2018

05:45

Le service-payé, doit-il être payé un jour férié ?

L'Authentique - Une rude altercation a opposé le 25 mai dernier au Poteau III de Arafat un agent du GGSR chargé d’assurer la collecte du service-payé à un chauffeur de taxi. Ce dernier refusait tout simplement de s’acquitter des 20 N-UM et récupérer en contrepartie le ticket quotidien du service-payé de la Mairie de Nouakchott.

Pour lui, il s’agissait d’un jour férié qui ex-entait de travail tout fonctionnaire. Les choses ont commencé à se gâter après que ce dernier ait confisqué le permis de son vis-à-vis pour refus d’obtempérer. Une dispute éclata créant un attroupement mais surtout un gigantesque embouteillage sur plus de deux kilomètres sur les routes du PK et d’Arafat.

L’intervention de camionneurs venus aux nouvelles permettra d’éviter le pire entre les deux belligérants qui décidaient de porter l’affaire au Poste de la police routière. La suite ? On ne la connaît pas.

Ce qui nous amène à nous poser la question de savoir qui des deux a raison ? Les transporteurs doivent-ils s’acquitter du service payé, un jour férié auprès de personnes qui sont censées être en congé ?

Il faut remarquer que le service-payé est quotidiennement l’objet de rudes empoignades entre les forces de l’ordre et les chauffeurs de taxi qui peinent à l’accepter. Il s’agit d’un impôt quotidien de 20 N-UM obligatoires, appliqué sur tout taxi en activité à Nouakchott.

Pour les chauffeurs qui le contestent, il s’agit d’une arnaque de la Mairie qui leur prend finalement par an, plus qu’ils ne dépensent dans l’acquisition de l’Assurance et de la vignette. Avec 20 N-UM au quotidien, ce sont effectivement plus de 7000 N-UM l’an !

Ahmed. B



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