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31-07-2018

22:00

Les jeunes à l’école du "Marathon de l’entrepreuneur 2018" à Boghé

Terroir Journal - Sous le slogan "Prenez le Relais", une "Caravane de l’Entrepreneur" séjourne dans la ville de Boghé depuis le 27 juillet au soir.

A la découverte du talent Mauritanien, 54 jeunes dont 28 filles et femmes ont pris part le 28 juillet à une session de formation organisée par la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie pour booster le secteur de l’emploi en milieu rural et réduire la pauvreté dans ces coins reculés.

Cette formation fait suite à une précédente organisée par la jeune chambre dans le cadre du "Marathon de l’entrepreneur" et qui a déjà sillonné les régions du Trarza, du Brakna et terminera par le Gorgol.

Le montage et la mise en œuvre d’un projet, le coaching, l’appui financier, l’incubation et l’identification des potentialités économiques locales ont été au cœur de cette formation dispensée à la jeunesse de Boghé. Elle a duré environ 6 heures d’horloge.

Tandia Cheikhna et Yacouba Diakitté ont rivalisé d’ardeurs pendant toute la journée pour faire comprendre ces nouveaux concepts aux participants dont l’écrasante majorité est d’un niveau d’instruction très bas voire dépourvue de niveau. Les participants ont eu droit à une projection de film axée sur l’entreprenariat. Formation, rappelons le, alternée entre la théorie et la pratique. Ibrahima Sarr, lauréat du "Marathon de l’entrepreneur" en 2017 s’est exprimé devant le public pour parler de son projet ainsi que de ses retombées.

Selon Yemiha BABA, chargée de communication du "Marathon de l’entrepreneur", sur les niveaux très bas des jeunes bénéficiaires de la formation et les barrières linguistiques entre les experts formateurs et les bénéficiaires, elle a fait savoir que cet aspect des barrières linguistiques a été pris en considération du fait qu’elles sont conscientes qu’elles visites des gens qui parlent différentes langues au point de parler Hassaniya, Pular, Wolof dans la formation pour éviter de tomber sur des gens qui ne comprennent pas.

Complétée par Madame Tabara M’BODJ, responsable de la logistique, cette dernière a confirmé que les communications se font dans les langues nationales. Et certains participants les aident dans la traduction. Par contre fait-elle remarquer, cette formation n’est pas axée sur la maîtrise de l’outil informatique mais la stimulation du savoir pour permettre à la personne de dégager des idées qui peuvent être traduites en projet. Nous avons initié les jeunes à l’entreprenariat et nous leurs faisons comprendre, c’est quoi un micro-projet et donnons aux bénéficiaires les outils nécessaires pour le faire, poursuit-elle.

En plus, faire comprendre aux bénéficiaires que malgré leurs niveaux d’études et leurs occupations professionnelles, ils peuvent postuler pour le marathon et entrer dans la phase de compétition. Un formulaire est distribué aux bénéficiaires pour les décharger de la corvée informatique a conclu la responsable de la logistique.

Cette formation, si elle est bien assimilée par cette demi-centaine de bénéficiaires va contribuer à réduire le chômage en milieu jeune.





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