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31-07-2018

09:57

Mauritanie: une nouvelle alliance dans l'opposition négro-africaine

Le360 - Les Forces progressistes pour le changement (FPC) -mouvement issu des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM)- appellent à voter en faveur de l'Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la réconciliation (AJD/MR), à l'occasion des élections du 1er septembre en Mauritanie.

La Mauritanie va vers des élections législatives, régionales et municipales prévues le 1er septembre 2018, avec le lot traditionnel de manœuvres et d'alliances. C’est dans le cadre de cette effervescence préélectorale qu’intervient la déclaration des Forces progressistes pour le changement (FPC) -un mouvement issu des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM)- rendue publique lundi, et appelant ses militants et sympathisants à voter en faveur de l’Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la réconciliation (AJD/MR).

Cette formation dirigée par Ibrahima Moctar Sarr, est issue de la mouvance nationaliste négro africaine. Elle est actuellement représentée par quatre députés à l’Assemblée nationale et compte dans ses rangs le maire de Sebkha, une populeuse commune de la banlieue sud-ouest de Nouakchott.

Les FPC, constituées par des anciens des FLAM rentrés au pays en 2013, après une trentaine d’années d’exil, sous la direction de Samba Thiam, courent en vain derrière une reconnaissance de l’administration depuis 3 ans. La déclaration de lundi «exhorte les militants et les sympathisants à s’inscrire massivement sur les listes électorales et à se mobiliser activement aux côtés des militants de AJD/MR pour le succès de leurs listes partout ou ils le pourront ».

Les FPC justifient cette décision par «les enjeux des prochaines élections, la convergence de vue avec AJD/MR sur la situation du pays, l’unité nationale, ainsi que la volonté d’unir les forces face aux défis communs». Des éléments de convergence constatés à l’occasion d’une rencontre entre les leaders du FPC et d’AJD/MR, respectivement Samba Thiam et Ibrahima Moctar Sarr, organisée le 18 juin dernier.

Cette entrevue «a permis des entretiens francs et directs, de revenir sur l’essentiel des contentieux et des malentendus qui continuent d’entraver le rapprochement» des deux parties, annonçait une déclaration conjointe publiée le 12 juillet dernier.

Au-delà de cet épisode, se pose la question des dividendes électoraux que ce ralliement pourrait apporter dans des zones telles que certaines communes de Nouakchott, la vallée du fleuve et les cités minières et ouvrières du Nord (Nouadhibou et Zouerate).

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidy





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