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09-09-2018

18:16

Rosso-Election: 2ème tour du 15 septembre 2018, le PUD soutient le parti au pouvoir

PUD - Le PUD, (parti de l’unité et le développement), pourrait bien renverser la tendance au 2ème tour pour les législative et la municipalité du 15 septembre 2018.

C’est bien possible, mais à condition qu’elle prenne en compte les éléments susvisés avec beaucoup de fermeté et de détermination. Pour le second tour au département de Rosso, le PUD, parti pour l’unité et le développement a décidé de soutenir le parti au pouvoir au second tour de l’élection législative et Municipale.

Le second tour opposera, le 15 août prochain, l’AFCD et le parti au pouvoir arrivé largement en tête avec 42,53% soit 5218 voies et l’AFCD 6,94% soit 852 voies.

Avec 10,45%, soit 747 voies dans l’ensemble du département de Rosso, le PUD veut aider à conquérir la majorité pour le parti au pouvoir. En prélude à cette intrigue politique, chaque camp se renforce avec de nouveaux alliés.

Dans ces tractations, l’UPR vient de bénéficier d’un soutien qui risque de changer grande chose concernant l’électorat, car nous rappelons que le PUD avait largement remporté les 02 bureaux traditionnels de la Sonader, un autre à la maison de la femme et Demal deuk sur la députation.

Le Directeur de la campagne Monsieur Mballo Galaye Thiam:

En cette période de deuxième tour à Rosso, notre parti devrait bien aller en coalition avec d’autres partis politiques qui en font la demande. Avec les partis qui ont les mêmes visions que nous.

Par le biais du candidat à la Mairie de Rosso, M. Bombe Ould Daramane, nous remercions vivement le parti au pouvoir de nous avoir adressé son appel pour le soutien en vue de l’élection législative et Municipale à Rosso.

Un soutien par le quel, nous avons débattus sur notre volonté de redonner une ambition forte à notre département et de réconcilier notre jeunesse. Nous avons exprimez ensemble notre conviction en concordant des initiatives décisives en faveur du développement de Rosso.

Sur la gestion des affaires de la commune et du département, nous partageons avec le parti au pouvoir la conviction qu'un renforcement de la coordination dans des différentes autorités en charge de la politique économique est indispensable pour donner plus de cohérence et de force à l'action du pouvoir au service de la croissance et de l'emploi.

Il s'agit d'un volet particulièrement important de cette dimension interne de la politique de compétitivité que nous souhaitons proposer à nos populations, avec le soutien du parti au pouvoir.

Enfin, s'agissant de la bataille qui s'engage au plan national, le parti au pouvoir entendra contribuer fortement à l'impulsion du développent en faveur d'une priorité absolue pour Rosso, en préservant à long terme la croissance, l’emploi des jeunes et la réflexion sur l'avenir de la stratégie de remise en perspective des politiques communes et des politiques nationales de réforme.

Nous voulons réconcilier la jeunesse de Rosso, car elle est la plus belle des promesses: elle est universelle, imprévisible, intemporelle. Cette jeunesse qui est surtout forte, déterminée, passionnée.

A travers ces discussions, tel est justement l’objectif que nous nous sommes fixé: nous voulons porter le message de réconciliation pour une jeunesse Rossossoise engagée, consciente de ce qu'elle vaut comme de ce qu'elle veut et désireuse d'être considérée à sa juste valeur.

Pour une jeunesse reconnue et entendue:

Notre constat est double: la difficulté avec laquelle la jeunesse Rossossoise tente aujourd'hui de se faire entendre lorsqu'elle prend l'initiative de se mettre en action; l'inutilité des oppositions politiques de principe, sectaires et purement politiciennes, à l'heure où la Mauritanie a besoin de mesures fortes pour se redresser.

Aujourd'hui, nombreux jeunes âgés de 18 à 35 ans considèrent que les hommes politiques sont corrompus dans leur quasi-totalité. Comment redorer l'image d'une classe politique décrédibilisée dans son ensemble par ceux qui incarnent l'avenir ?

Finalement, la jeunesse Rossossoise est aujourd'hui en perte de repères et d'espérance. Peu nombreux sont ceux entretenant l'espoir de voir leur avenir se dessiner avec facilité. Rares sont les jeunes consolidant leur croyance en une société capable de se rehausser et d'affronter les difficultés de ces mois et années passés, comme de ceux à venir.

Les jeunes de Rosso, ont ainsi le sentiment qu'au sein de leurs localités, la jeunesse a été marginalisée et exclue de la vie économique et sociale. Pour autant, chacun d'entre nous doit pouvoir garder confiance. Car si la jeunesse n'incarne plus l'avenir, qui pour le faire? Nous, jeunes, devons plus que ne jamais être, non pas simples spectateurs, mais acteurs de notre temps.

Le climat actuel ne permet plus de s'adonner à des querelles inutiles. Nous devons chacun agir afin de redresser notre pays et le rendre encore plus fort, afin de pouvoir faire face aux nouveaux enjeux qui s'annoncent et construire notre avenir. C'est la raison pour laquelle aujourd'hui, nous, jeunes engagés, avons osé.

Notre objectif à travers cette coalition est de mettre à jour ce qui est trop souvent laissé dans l'ombre ; donner la parole à une jeunesse qui la prend trop peu. Et de tant d'autres choses encore...

Notre volonté est d’alerter les décideurs de demain sur notre vision des choses à travers des constats et des solutions.

Cette coalition avec le parti au pouvoir a donc vocation à verser au débat public un certain nombre d'idées, novatrices pour certaines, impératives pour d'autres. Plus encore, nous devons désormais passer aux actes pour que notre département ne soit pas géré par l’opposition. La jeunesse ne peut se contenter de critiquer. Elle doit prendre les devants et agir. C'est ce que fait une partie d'entre elle.

Après plusieurs discussions avec le parti au pouvoir avec lequel nous collaborons parce que nous pensons que le président de la République, Mohamed Ould Aziz est en train de travailler pour une Mauritanie nouvelle et que nous ne pouvons que lui apporter notre soutien pour le développement de Rosso, mais cela n’empêche si nous voyons qu’il y a des choses qui ne marchent pas on va les dénoncer.

Nous pensons aussi que le régime actuel est élu par les Mauritaniens en majorité nous devons le laisser travailler. Nous ne devons pas être des opposants pour seulement s’opposer, mais il faut aussi reconnaitre les efforts qui sont entrain d’être faits par le régime actuel.

Nous encourageons alors le Président de la République et l’ensemble des leaders à aller dans cette dynamique.

Ces jeunes ont déjà le mérite de s’être engagé et cela est à féliciter. Les réalités dont ils font état au sein des partis traditionnels sont hélas vraies. Les jeunes sont réduits aux seuls rôles de mobilisation avec pour mission de booster le taux d’applaudimètre lors des meetings et autres manifestations de ces partis. Nous sommes contre cette ghettoïsation de la jeunesse dans leur trouvaille maligne dénommée section des jeunes.

C’est un véritable carcan dans lequel on enferme les jeunes, les éloignant ainsi des responsabilités les plus techniques, qui méritent plus d’apprentissage. Les jeunes et plus âgés se retrouvent à tous les niveaux de responsabilité et nous condamnons toute forme de stigmatisation de la jeunesse.

C’est à travers tous ces points de discussion que nous avons décidé d’apporter notre soutien au parti au pouvoir aux scrutins du 15 septembre prochain.

La communication



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