11:12
Algérie : Merzak Boumaraf, entraineur de FC Nouadhibou (2007-2009), n'est plus
El Watan - Merzak Boumaraf, ancien joueur et entraîneur du RC Kouba, s’est éteint jeudi à l’âge de 65 ans des suites d’une longue maladie. Le regretté Merzak a fait toutes ses classes de joueur au sein du RC Kouba en compagnie de son frère Hocine, ex-international et médaillé aux Jeux méditerranéens d’Alger en 1975.
Après une honorable carrière de joueur (1970-1981) ponctuée par le titre de champion d’Algérie comme joueur de l’effectif de la somptueuse saison accomplie par les Vert et Blanc, Merzak s’est naturellement orienté vers la carrière d’éducateur. Il a formé des générations de joueurs qui par la suite ont été d’indiscutables titulaires en équipe seniors.
Après le tragique accident de la circulation en février 1987 qui a coûté la vie à plusieurs joueurs, la direction du club lui a confié la barre technique de l’équipe seniors qu’il a fait accéder en Nationale Une la saison suivante, avec l’aide de feu Djillali Aït Chegou qui était en même temps joueur et co-entraîneur.
Les anciens qui avaient rejoint le bercail pour faire accéder l’équipe, à l’instar de Mehdi Cerbah, Mohamed Chaïb, Mohamed Kaci Saïd et Salah Assad (mondialistes) ont rempli leur contrat au-delà de toute espérance.
Merzak Boumaraf, détenteur de tous les diplômes d’entraîneur exigés par la fédération, a dirigé le CS Constantine, l’ES Mostaganem, ainsi que de nombreuses autres formations en Algérie. Il a travaillé à l’étranger, plus particulièrement en France (Saint-Chamond et Anrezieux), et en Mauritanie où il a entraîné le FC Nouadhibou (2007-2009) avec qui il a remporté la coupe de Mauritanie en 2008.
Merzak Boumaraf était un éducateur exemplaire et un entraîneur de très grande qualité. Sa modestie et son caractère ne lui ont pas permis d’aller loin dans le monde du football pourri, à l’époque déjà, par le m’as-tu vu et l’implication de plus en plus forte des dirigeants dans le domaine technique. Des milliers de personnes l’ont accompagné hier à sa dernière demeure au cimetière de Ben Omar, situé dans le quartier où il est né et a vécu toute sa vie.
En cette pénible et douloureuse circonstance, la rédaction sportive d’El Watan présente ses condoléances à la famille du défunt et prie Dieu Le Tout-Puissant de l’accueillir en Son vaste paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».
Yazid Ouahib