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01-11-2018

18:16

Pour sa première sortie O. Maham accuse l’opposition de faillite politique

Sahara Médias - Lors de sa première sortie depuis son entrée dans le nouveau gouvernement, Sidi Mohamed O. Maham, ministre de la culture, de l’artisanat, chargé des relations avec le parlement, porte parole officiel du gouvernement, a accusé l’opposition de « Faillite politique et d’incohérence » en se référant aux dernières déclarations faites par les dirigeants de l’opposition lors d’un point de presse mercredi au cours duquel ils ont critiqué le processus électoral et le gouvernement qui vient d’être mis en place.

Répondant à une question relative à la déclaration de l’opposition selon laquelle une composante du pays a dominé la formation du nouveau gouvernement, O. Maham a dit que la Mauritanie est un pays de citoyenneté et non pas un pays de quota.

Selon O. Maham ce sont les urnes qui déterminent celui qui doit accéder au pouvoir et qu’une fois celui-ci élu ses choix et ses décisions sont rendus publiques et le peuple mauritanien a la latitude de le juger à ce propos.

Pour O. Maham les déclarations des responsables de l’opposition laissent apparaître une grande faillite politique qui prouve qu’ils n’ont plus rien à dire dans leur inconstance.

Le ministre a rejeté la demande de l’opposition de reconsidérer le processus électoral avant les prochaines élections présidentielles, rappelant l’invitation faite par le pouvoir à l’opposition pour prendre part à un dialogue relatif au processus électoral, invitation déclinée, ajoute le porte parole du gouvernement, ce qui prouve, ajoute-t-il qu’ils n’ont pas d’observations fondamentales à faire relativement à la question.

Il estime que le processus électoral mauritanien est des plus performants dans la région et même à travers le monde.

« La preuve, ajoute le porte parole du gouvernement mauritanien est que nous avons organisé des élections municipales, régionales et législatives pour plus d’un million d’électeurs et les recours ont été très limités et même insignifiants alors qu’en temps normal avec autant de candidatures les recours doivent être très nombreux ».

S’adressant à l’opposition il l’a appelé, si elle a des observations à faire à propos du processus électoral à les préciser et qu’il soit disposé à les discuter avec les acteurs et les partenaires politiques.

La Mauritanie avait organisé le mois dernier des élections législatives, municipales et régionales à l’origine de grandes controverses. L’opposition a évoqué des fraudes et des malversations qui auraient entaché les résultats de ces élections.

Des accusations rejetées en bloc par le parti au pouvoir, les autorités officielles et même la commission électorale nationale indépendante.



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