Cridem

Lancer l'impression
18-12-2018

20:30

Mauvais départ pour le projet le plus important promis par le Président de la République

Adrar Info - Les conseils régionaux en Mauritanie sont entrés dans leur quatrième mois, sans aucune coopération des autorités exécutives compétentes, ni ne sont traités comme un projet sérieux, vanté par le président de la république, promu par le gouvernement et choisi pour remplacer le Sénat, la plus importante institution constitutionnelle, avant sa suppression, par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, lors d’un référendum qui a suscité beaucoup de controverses.

Selon certaines sources, le ministère de l’Intérieur n’a pas encore traité le dossier de la nomination de secrétaires généraux, qui doivent gérer les conseils régionaux, avec les présidents élus de ces conseils. Aucun décret gouvernemental n’a été publié sur les indemnités accordées au président des ces conseils et à ses adjoints.

Aucun calendrier n’a été élaboré, fixant les réunions prévues par la loi, afin que les membres de ces conseils discutent de la réalité générale des missions dont ils sont chargées.

Les mêmes sources confirment que le gouvernement n’a pas précisé si les conseils régionaux prônés par le président, comme une alternative au Conseil constitutionnel, seraient dotés de moyens pour mener à bien leurs missions (véhicules de fonction, émoluments etc).

On se rappelle que l’Union pour la République (UPR), le parti au pouvoir, s’est accaparé tous les conseils régionaux en Mauritanie, mais son hégémonie n’a pas apporté du nouveau à ces conseils, en raison de leur lancement prématuré, de la baisse de l’attention qui leur est portée contrairement aux autres projets préconisés par le président, l’hésitation, pour des considérations liées au conflit au sein des couloirs du gouvernement, des agences exécutives à les traiter mais aussi, le clientélisme qui caractérise certains ministres chargés de les mettre en œuvre.

Des observateurs pensent que les pouvoirs qui sont conférés aux conseils régionaux ne seront pas de la même portée que ceux prévus par la loi. Tout comme leur similitude avec le Sénat (dissous) en termes de financement, pouvoirs, rôle et rémunération serait invraisemblable.

Source :http://zahraa.mr/node/18645

Traduit par adrar.info



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org