Cridem

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06-01-2019

16:00

Boghé : l’égorgeur et dépeceur de l’âne toujours en cavale et recherché par la police

Terroir Journal - Des informations dénuées de tout fondement faisant état de l’arrestation de celui que l’on peut appeler désormais l’égorgeur et dépeceur de l’âne, circulent abondamment dans les réseaux sociaux, depuis samedi soir.

Même certains confrères relayent ces informations, sans prendre soin de vérifier les informations publiées. Lorsque nous avons vu samed soir, vers 00 H 15 mn une photo postée sur le réseau social Facebook, d’un homme de teint noir menotté, nous appelons une source policière qui dément formellement. Au réveil ce matin, nous nous rendons au commissariat de police très tôt.

Aucun individu lié à cet acte prohibé par la religion musulmane n’est encore arrêté, jusqu’au moment où nous foulons l’hôtel de police. L’étonnement est plus que grand, des limiers du tout nouveau commissaire de police, Cheîkh Mohamedou de cette photo d’un homme menotté et posté sur la toile.

Ses éléments, les brigadiers ; Moussa et Youba somnolent, car passant toute la nuit à veiller dans des patrouilles. Les auteurs des photos postés sur la toile sont menacés de poursuites judiciaires par le commissaire. C’est pour cette raison peut-être, que ces images ont été retirées par les auteurs de ces postings, depuis !

Tout comme l’information signée par notre confrère arabophone d’Essahraa (Mauritanie), information reprise par le site francophone CRIDEM en date du 05-01-2019 à 15:59 sous le titre : "Vidéo : un boucher soupçonné de vendre la viande d’âne arrêté à Boghé".

L’article ne fournit aucune filiation de l’individu arrêté (selon Essahraa), ni la source qui a donné l’information. A l’heure où nous publions cet article, l’homme est toujours en cavale. C’est un cadavre que le malfrat aurait égorgé et dépecé, en plus. Comme l’atteste d’ailleurs la tâche noirâtre qui transparait sur la chair de l’équin.

Pour éviter à l’avenir ces genres de situation, il y’a lieu de mener une lutte âpre contre les abattages clandestins et obliger tous à immoler et dépecer leurs bêtes à l’abattoir. C’est le meilleur moyen de mettre tous à l’abri. Sans quoi, il n’est pas exclu que le ou le (s) auteur (s) de cet acte répréhensible récidive.

Daouda AK DIOP



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