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28-01-2019

12:30

Le développement de l’économie bleue en Mauritanie

Sidi Mohamed Ould Mohamed Cheikh - C’est vrai que la Mauritanie, a développée activement ces dernières années son économie maritime, à travers l’extension, le renouvellement et la mise en place de nouvelles installations portuaires, ce qui a entrainer incontestablement une croissance continue du trafic maritime et par suite du volume d’échange commercial qui en voisine désormais plus de 20 millions de tonnes chargés et/ou déchargés du bord de presque 1200 navires admis chaque année dans les différentes installations portuaires du pays (PANPA, PAN, SNIM et GIP).

Ce développement actif est accompagné par une évolution remarquable d’un besoin criant des services, des professions et des métiers annexes aux transports maritimes, à l’exploration et à l’exploitation du potentiel de l’Oïl/Gaz dans l’offshore national répondant aux normes internationales.

Tels que la servitude maritime, le transbordement, le remorquage, le pilotage, la manutention, l’avitaillement, l’assistance technique, la logistique, la maintenance ainsi que la consignation, l’acconage et le courtage.

Cependant, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ainsi que les autres conventions maritimes internationales relatives à la sûreté et à la sécurité maritimes ont données des responsabilités et ont exigées des obligations nouvelles aux Etats des ports, des pavillons et côtiers dans le domaine de l’exploitation, de la préservation des ressources marines, de la protection de l’environnement marin, de la sûreté et de la sécurité maritimes et des installations portuaires.

Ces responsabilités nécessitent immanquablement le renforcement des capacités humaines, matérielles, techniques et financières de l’administration maritime nationale désignée.

C’est ainsi que la majorité des pays maritimes ont aussitôt commencés à recentrer leurs efforts individuels dans une seule administration maritime capable de répondre aux multiples défis majeurs que pose la gestion de son domaine et de ses activités maritimes, y compris sa ZEE, son littoral, ses navires, ses ports, et les autres activités récréatives liées à la mer.

En effet, l’action publique en mer comporte plusieurs volets qui interagissent à des degrés divers les uns avec les autres. Ces volets concernent à la fois des activités économiques (transport maritime, pêche maritimes, servitudes maritimes, extraction pétrolière et minières, énergie marine et tourisme).

Ils concernent aussi l’action propre des pouvoirs publics (surveillance et contrôle en mer, protection des milieux marins, sûreté maritime, sécurité maritime, sauvetage en mer, sauvegarde du patrimoine…).

C’est dans ce cadre qu’il est devenu aujourd’hui grand temps pour que la Mauritanie, à l’instar des autres pays maritimes recentre et recadre l’ensemble de ces efforts éparpillés dans une seule administration maritime afin de pouvoir tirer le maximum profil du développement actif de son économie bleue ces dernières années et d’en avoir une action civile de l’Etat en mer plus cohérente et plus efficace.

Ce rehaussement institutionnel et organisationnel, permettra non seulement la récupération d’important manque à gagniez pour les caisses de l’Etat, à travers les redevances et les taxes sur les agréments et prestations des services rendus aux opérateurs, aux professionnels et aux navires, mais aussi, ouvrira la porte aux opérateurs économiques nationaux et étrangers a investir dans les opportunités génératrices de richesse et pourvoyeurs d’emplois connexes aux activités économiques exercées en mer ou à proximité de la mer.

Outre l’avantage de l’impact socio-économique, cette reforme servira sans nul doute à rassurée davantage les investisseurs, les grandes compagnies multinationales et les organismes professionnelles a s’installés chez nous et encouragera le partenariat public privé (PPP) dans ce secteur vital à l’économie nationale.

Sidi Mohamed Ould Mohamed Cheikh

Expert des Affaires Maritimes





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