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01-06-2019

09:11

Mauritanie : Bouamtou appelle à voter contre le "régime tyrannique"

Alakhbar - L’opposant et milliardaire mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par Nouakchott, appelle à voter pour un candidat de l’opposition à la présidentielle du 22 juin 2019, selon une déclaration parvenue à Alakhbar, ce mercredi.

Le milliardaire invite les forces de l’opposition et la jeunesse à soutenir le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar pour « mettre fin au règne de la démagogie et de l’incurie » et « mettre un terme définitif à ce régime tyrannique qui conduit inexorablement notre pays au chaos » et qui serait « caractérisée par l’étouffement des libertés, le pillage de l’économie et l’ébranlement de la cohésion nationale ».

« Mon intention était de me présenter à ces élections, rappelle O. Bouamatou. Je m’y étais résolument préparé, conformément à mon engagement de lutter inlassablement contre la dictature.

Je constate malheureusement que le régime a usé de tous les moyens pour m’en empêcher. Par conséquent et dans ces circonstances, j’appelle à voter pour M. Sidi Mohamed Ould Boubacar. Sa candidature est aujourd’hui en mesure de rassembler, autour d’elle, tous nos compatriotes qui aspirent à un réel changement démocratique ».

Le milliardaire indique que le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar peut «offrir à la Mauritanie de réelles perspectives de développement et de démocratie».

Mohamed Ould Bouamatou estime par ailleurs que « les multiples tentatives du régime de lever les verrous constitutionnels relatifs à la limitation des mandats présidentiels sont restées vaines. Elles se sont heurtées à la détermination du peuple mauritanien, à la pression de la Communauté internationale et sans doute de l’Armée, garante de la stabilité de notre pays.

Mais le régime en place a montré qu’il ne reculera devant rien pour se maintenir au pouvoir, y compris en fomentant des crises ou des troubles intérieurs. Dans un ultime sursaut despotique, il tente aujourd’hui, coûte que coûte, de confisquer le droit du peuple à élire librement le prochain président de République ».






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