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06-12-2019

16:45

Coordination de Défense de l’Enseignant : Non aux sanctions illégales contre les instituteurs grévistes!

SNES - Déclaration

Ce vendredi 6 décembre à midi, nous sommes arrivés au terme de la première phase du mouvement de protestation, engagé par la Coordination de Défense de l'Enseignant (CDE).

Tout au long de cette phase, les enseignants du secondaire et de l’enseignement technique ont montré, par leur participation active aux débrayages et aux sit-in, leur détermination à aller de l’avant pour faire valoir leurs droits, malgré les fortes tentations et les multiples pressions.

Faisant fi de toutes les campagnes de démobilisation orchestrées par ceux qui s’entêtent à méconnaître la situation désastreuse que laisse présager la sombre voie sur laquelle ils conduisent le pays par leur refus de répondre à des revendications légitimes à même de sauver de nombreuses générations de la décadence et de la perte, des générations victimes d'un système éducatif s’apprêtant à franchir le mince parapet qui le sépare du précipice.

A la Coordination de défense des enseignants (CDE), tout en saluant et en louant la détermination des enseignants, nous exprimons notre satisfaction des étapes importantes que nous avons franchies ensemble sur la voie de l’unité et de la cohésion, au moment où nous nous préparons à entamer la deuxième phase de notre mouvement par une grève générale de trois jours consécutifs.

La participation massive à cette grève et sa réussite constituent un test décisif de notre attachement à la lutte comme seul moyen pour arracher la totalité de nos droits.

À cet égard, nous renouvelons notre soutien à nos collègues instituteurs chargés de cours qui ont fait l’objet de mesures punitives illégales après leur participation légitime aux récents débrayages.

Nous les rassurons que, depuis qu’elle a pris connaissance de cette décision despotique, la CDE a entamé les contacts nécessaires pour mettre fin à l’injustice dont ils sont victimes. Elle poursuit ses contacts dont la réussite constitue une revendication urgente qui n'accepte ni compromis ni ajournement, à l’image de tous les droits individuels et collectifs de ses membres.

Nous réaffirmons, par ailleurs, aux autorités compétentes notre volonté de négocier en vue de recouvrer nos droits, loin de tout atermoiement ou prorogation.

Vive l'unité d’action !

Vive la solidarité !

Nouakchott, le 05/12/2019

Le Bureau de la Coordination





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