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Réunion du comité interministériel chargé de l’enseignement, après une visite sur le terrain du PM
Tawary - Le comité interministériel chargé de l’enseignement s’est réuni, ce jeudi 16 janvier, dans les locaux du premier ministère sous la présidence du Premier ministre, M. Ismaël Bedda Cheikh Sidiya.
Cette réunion intervient le lendemain de la visite d'information entreprise par le premier ministre dans l'école fondamentale d'Oughba Ibn Nafaa à Arafat, dans la wilaya de Nouakchott-Sud.
Au cours de la réunion, le comité interministériel a examiné les voies et moyens nécessaires à la couverture du déficit en infrastructures scolaires de manière à renforcer la capacité d’accueil des établissements pour qu’ils répondent à la demande au niveau de l’enseignement fondamental public.
Au terme des travaux, il a été décidé d’abord du lancement d’un programme d’urgence pour l’année 2020 pour accroitre l’offre scolaire à travers la construction de plus d’écoles primaires et secondaires et de structures de formation technique et professionnelle.
Puis de la création de commissions régionales composées des autorités administratives, d'élus locaux et des différents acteurs concernés par l'enseignement. Enfin, un budget sera affecté spécialement à l’entretien et à la réhabilitation des infrastructures scolaires.
Selon nos informations, les membres du comité, ont indiqué que des missions seront chargées de faire un diagnostic global de la situation des établissements scolaires et de déterminer toutes les infrastructures scolaires qui ne répondent pas aux conditions de sécurité, de salubrité et d’hygiène, et qui nécessitent par conséquent une intervention dans le plus bref délai.
Nous rappelons qu’à Nouakchott comme à l’intérieur du pays, plusieurs dizaines d’établissements scolaires sont en état de délabrement très inquiétant. Des écoles non seulement construites au non-respect des normes et dans l’anarchie la plus totale, mais ne bénéficient d’un entretien sérieux.
Et pour celles qui sont encore dans un état plus ou moins acceptable, elles demeurent sans portes, ni fenêtres et parfois même aux murs délabrés ou déchiquetés.
Par R.FALL