Cridem

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04-02-2020

20:30

Vidéo. Diam Min Tekky (Viva ma révolution) : la révolution est un choix noble

Kabarujakka - « viva ma révolution » est le nouveau tube de Diam Min Tekky qui bouscule les réseaux sociaux. Le groupe dénonce à travers ce featuring avec Petit Mass les manœuvres politiques destinées à fragiliser la cohésion sociale pour libérer leurs frères.

Depuis Belgique où le groupe de rap référence dans le hardcore mauritanien et le plus virulent est contraint à l’exil, Diam Min Tekky continue le combat qu’il a débuté en Mauritanie vers la fin des années 90.

L’ennemi numéro un du racisme et de l’injustice revient sur ses débuts difficiles entre Nouakchott (capitale de la République islamique de Mauritanie) et Dimbé (Kaedi : capitale régionale du Gorgol) où à plusieurs reprises leurs prestations ont été interrompues par les autorités administratives.

Ces dernières ont refusé de leur donner l’autorisation d’organiser des concerts parce que leurs messages perturbaient les dirigeants, d’une part. Leurs messages éveillaient également les souffrances des populations meurtries et oubliées, d’autre part.

C’est le même sort qui leur a été réservé entre Nouadhibou (capitale économique de la RIM) et Dakar (Sénégal) en passant par Rosso, ville frontalière avec le Sénégal. Ici encore, leurs activités ont été arrêtées et dès fois annulées.

Encouragé davantage par les conditions de vie déplorables des populations noires, le groupe a dû rester fidèle à sa mission noble qu’est la révolution et fuir leur pays natal parce qu’ils sont devenus la cible de toutes les autorités, et même de celles qui devaient assurer leur protection. Leurs vies étant en danger, leurs mamans ne dormaient plus.

Malgré la distance, les « soldats 100 salaire » du peuple opprimé continuent de combattre par tous les moyens à leurs dispositions le népotisme et enfin pour une justice pour tous et la démocratie.

Le nouveau tube montre un décor de guerre. Les acteurs ont utilisé un arsenal de guerre (chars, hélicoptère, et des hommes armés) pour montrer que seule la lutte libère.

La production est sortie un peu plus de six mois après le départ de Mohamed Ould Abdel Aziz, remplacé par Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Le nouveau gouvernement peine toujours à donner un nouvel espoir à toutes les composantes de la RIM.

Car certains problèmes comme l’enrôlement biométrique et l’exclusion de la communauté noire de certains postes de responsabilité persistent toujours. Ce qui donne force à Diam Min Tekky et le tube « Viva ma révolution »

Oumar BA






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