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Coronavirus. La Russie annonce une réunion des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU
Ouest-France - Par la voix de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Moscou annonce « la tenue d’une réunion par visioconférence » sur la crise du coronavirus entre les « cinq Grands », à savoir la France, la Chine, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Russie. La date de cette réunion n’a pas encore été fixée.
La Russie annonce ce lundi 27 avril une prochaine réunion des dirigeants des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, exhortés par le secrétaire général à se montrer unis face à la pandémie de coronavirus.
"Les cinq « Grands » réfléchissent à leur éventuelle contribution à la lutte contre le coronavirus", a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une allocution vidéo devant des étudiants, retransmise à la télévision.
"À cette fin, la tenue d’une réunion par visioconférence a été sur le principe approuvée. Quant à savoir quel jour concret elle pourrait avoir lieu, c’est en train d’être décidé", a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pour sa part confirmé aux journalistes lundi que la date de la réunion n’avait "pas encore été fixée".
Le Conseil de sécurité permanent de l’ONU se compose de la Russie, de la France, de la Chine, du Royaume-Uni et des États-Unis.
L’unité des cinq « Grands » mise à mal
À la mi-avril, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté ces cinq pays, divisés depuis des semaines, à se montrer unis face au Covid-19, qui a fait plus de 200 000 morts dans le monde.
L’un des facteurs clés de la paralysie du Conseil de sécurité de l’ONU s’avère être la polémique sino-américaine sur l’origine chinoise du nouveau coronavirus.
Début avril, le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Donald Trump ont pris l’initiative d’organiser une visioconférence exceptionnelle des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU pour lutter contre la pandémie dans les zones de conflit.
Selon Emmanuel Macron, il s’agit ainsi de permettre de "relayer l’appel" du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres en faveur d’une trêve mondiale.
Ouest-France avec AFP