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Boghé/COVID-19 : L’élan de solidarité envers les nécessiteux s’élargit
Journal Le Terroir - Les ressortissants de la commune de Boghé en général ainsi que les membres de diaspora extérieure continuent un bel élan de solidarité à l’endroit des populations nécessiteuses établies au Terroir.
Après les aides en denrées alimentaires offertes aux nécessiteux de Boghé Escale, ce sont maintenant les ressortissants des localités de Thialgou, de Thidé et de Touldé, de Hoore Mondé mais aussi d’autres organisations comme ASESAM de leur emboiter le pas. A quelque chose malheur est bon.
Les réseaux sociaux, tels facebook et surtout watsap ont beaucoup contribué dans le déploiement de cet élan de solidarité. Une nouvelle prise de conscience est entrain de naître chez les Boghéens de façon générale dont l’unité a été mise à rude épreuve par la politique ces dernières années.
A Thialgou, ce sont les différentes associations du village, telles que les associations de classes d'âges et de développement ou les associations féminines qui ont collecté des contributions volontaires qui ont atteint le montant de 4 200 000 MRO.
Après un recensement des nécessiteux, un classement de trois catégories ( AB et C) de bénéficiaires a été effectué. Les familles classées dans la première catégorie ont bénéficié chacune d’une somme de 35000 MRO et celles classées dans la 2ème catégorie ont perçu chacune 25000 MRO et enfin celles placées dans la 3ème catégorie ont obtenu chacune 20 000 MRO.
Plus de 160 familles impactées par le COVID-19 ont ainsi bénéficié de cette aide. Ainsi après l’achèvement de ces opérations, le chef du village de Thialgou accompagné d’autres membres comme LAM Aliou et Oumar BA ont remis au maire de Boghé une contribution d’un montant de 200 000 ouguiyas dans le cadre de la lutte que mène la commune contre la pandémie.
A Touldé Doubango et Hartallo, une aide conséquente a pu être mobilisé par les organisations sociales, les résidents ainsi les membres de la diaspora. Une levée de fonds qui a permis à 214 ménages de bénéficier chacun d’un ½ sac de sucre, de 15 kg de riz, de 10 pots gloria, de 5 litres huiles, d’1 kg de dattes, d’1kg de thé, de 3 pots de café. Une donation élargit à d’autres localités telles qu’Abaye, Beeli Urdi Bababé et Beeli Urdi DIOBBE, PK 16 (Gourel Aly Saîdou).
En même temps, le petit village de Hooré Mondié situé à 5 kilomètres de Boghé sur l’axe routier menant Boghé vers Kaédi 19 familles ont bénéficié d’une aide alimentaire conséquente, offerte par quatre bienfaiteurs. Elle est composée celle-ci de 19 sacs de riz et 19 bidons de 20 litres d’huile
A quelques encablures de cette localité, le village de Thidé a lui aussi fait des gestes similaires à l’endroit de plusieurs ménages vulnérables.
Par ailleurs, une quantité totale de 1815 Kilogramme de sucre et une vingtaine de sacs de lait gloria ʺOmelaʺ a été distribué à 165 personnes. Majoritairement des personnes âgées de 85 ans, des handicapés, des veuves et des nécessiteux. Une aide qui porte l’empreinte d’ASESAM (Association pour la Solidarité et l’Entraide Sociale Aali Muuse) qui a dégagé un montant de moins d’un million d’ouguiyas.
Les Kits alimentaires de l’organisation ASESAM ont bénéficié aux habitants de Boghé, de Thienel, de Toulde, de Bakaw, de Lopel, de Sarandogou, de Gourel Boubou, de Ganki, de Houdalaye, de Ngorel, de Njorol, de Ngoral, de Silbe, de Dara Halaybe, de NDormboss, de Demette de Sinthiou a fait savoir Saydou Nourou Sarr, responsable de la distribution de la donation.
Il faut noter que l’organisation ASESAM avait fait un don composé de savon, d’eau de javel et de produits hydro alcooliques ainsi qu’une somme de 30 mille ouguiyas au profit de la commune de Boghé dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.
Quant à l’Etat Mauritanien, il distribué quant à lui, une importante quantité de poisson à la population. Deux familles par exemple se sont partagé un poisson à Boghé Dow ou 1 poisson entre quatre familles dans d’autres quartiers de la ville. Ce qui réduit l’impact de cette protéine animale au niveau des bénéficiaires. De gros poissons d’une très bonne qualité mais très insuffisants pour les nombreuses personnes.
Notre pays après 60 ans d’indépendance ne dispose toujours pas de registre social qui peut servir de base à de telles opérations.
Daouda AK DIOP