09:54
Justice. Évasion de Carlos Ghosn : deux complices présumés arrêtés aux États-Unis
Courrier International - Michael L. Taylor, un ancien militaire, et son fils Peter M. Taylor, ont été arrêtés ce mercredi 20 mai dans le Massachusetts, aux États-Unis. Ils sont accusés d’avoir aidé Carlos Ghosn à fuir le Japon et pourraient être extradés vers le pays asiatique.
C’est un nouvel épisode dans le feuilleton qui concerne l’évasion de Carlos Ghosn. Mercredi 20 mai, annonce le quotidien new-yorkais The Wall Street Journal, “les autorités américaines ont arrêté un ancien béret vert et son fils, soupçonnés d’avoir aidé Carlos Ghosn dans sa fuite du Japon”.
L’homme en question, nous apprend le journal, se nomme Michael L. Taylor, “c’est un ex-soldat des forces spéciales de l’armée américaine qui a fait carrière en organisant des sauvetages à l’étranger et d’autres types de missions.”
Le rôle de Michael L. Taylor dans la fuite de l’ancien PDG de Renault-Nissan était déjà connu. “Dans un scénario digne d’un film, l’homme a aidé Carlos Ghosn à prendre un jet privé depuis l’aéroport d’Osaka, au Japon, en le cachant dans une malle utilisée normalement pour transporter des instruments de musique”, explique le quotidien new-yorkais.
À LIRE AUSSIJustice. M. Ghosn, ne croyez pas vous en tirer à si bon compte !
Déjà en janvier, indique The Wall Street Journal, “un tribunal japonais avait émis des mandats d’arrêt contre Michael Taylor, Peter Taylor et le citoyen américain d’origine libanaise George Zayek, soupçonnés d’avoir violé les lois japonaises sur le contrôle de l’immigration en aidant M. Ghosn à s’échapper.” Ainsi, les autorités américaines ont agi sur la base d’une demande d’extradition faite par le Japon.
Comme le rappelle le quotidien new-yorkais, Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault-Nissan, “avait été accusé au Japon de délits financiers et vivait dans une maison surveillée par le tribunal de Tokyo lorsqu’il a soudainement disparu du pays fin décembre 2019. Il est ensuite arrivé au Liban et a annoncé qu’il avait fui le Japon parce qu’il ne pensait pas pouvoir y obtenir un procès équitable.”
SOURCE/
THE WALL STREET JOURNAL