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04-12-2020

16:58

Erdogan dit espérer voir la France "se débarrasser" de Macron "le plus tôt possible"

L'Express - Le chef de l'Etat turc a fait cette déclaration explosive alors que les relations entre la Turquie et la France sont très tendues au sujet de plusieurs dossiers, et ce depuis plus d'un an.

Le chef d'Etat turc Recep Tayyip Erdogan a émis ce vendredi l'espoir de voir la France "se débarrasser le plus tôt possible" du président Emmanuel Macron, sur fond de fortes tensions entre les deux pays au sujet de nombreux dossiers.

"Macron est un problème pour la France. Avec Macron, la France vit une période très dangereuse. J'espère que la France va se débarrasser du problème Macron le plus tôt possible", a déclaré Recep Tayyip Erdogan à des journalistes à Istanbul après avoir participé à la prière du vendredi dans l'ex-cathédrale Sainte-Sophie transformée en mosquée en juillet.

"Sinon, ils (les Français) n'en finiront pas avec les gilets jaunes, qui pourraient devenir des gilets rouges", a-t-il ajouté en référence au mouvement de protestation de fin 2018 en France.

Des relations très tendues

Les relations entre la Turquie et la France se sont progressivement dégradées depuis l'an dernier, en raison notamment de désaccords sur la Syrie, la Libye, la Méditerranée orientale et plus récemment le conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie au Nagorny Karabakh.

Mais les tensions ont été exacerbées en octobre lorsque Recep TayyipErdogan a mis en cause la "santé mentale" d'Emmanuel Macron, l'accusant de mener une "campagne de haine" contre l'islam pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet et pour son discours contre le "séparatisme" islamiste en France.

Recep Tayyip Erdogan a affirmé vendredi que la France, qui copréside le groupe dit de Minsk chargé de favoriser un règlement au conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, avait "perdu son rôle de médiateur" après que le Sénat et l'Assemblée nationale français ont adopté des résolutions favorables à une reconnaissance du Nagorny Karabakh.

Par LEXPRESS.fr avec AFP





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