Studio Holpac - Le long-métrage de Kenneth Gyang retrace l’histoire de la journaliste qui a enquêté en immersion durant plusieurs années sur le trafic de femmes entre Nigeria et Europe.

A l’écran, Oloturé, héroïne du film éponyme de Netflix, est une téméraire journaliste qui infiltre un réseau de prostitution et de traite d’êtres humains. Dans la vraie vie, Tobore, dont l’histoire a inspiré cette production nigériane à succès, n’est plus que « l’ombre » d’elle-même.

Avec sa robe Vichy qui tombe en dessous du genou, difficile d’imaginer cette journaliste nigériane arpenter les trottoirs pauvres de Lagos, la capitale économique du Nigeria, en tenue courte et escarpins.

A l’annonce d’Òlòturé, la nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme, notamment sur les réseaux sociaux.

En effet, pour la première fois depuis l’entrée de Netflix sur le marché nigérian, nous voyons un réalisateur nigérian produire un Netflix Original. Mais ce n’est pas tout ce qu’il y a à Kenneth Gyang, lauréat d’un prix. The Guardian Life s’est assis avec lui pour discuter des cinémas fantômes, du trafic et des plafonds brisés.

Source : Les Studios HOLPAC