La Dépêche - Le phénomène récurrent depuis quelques années d’échouage massif de poissons (mulets) sur nos côtes pourrait être éludé si l’on en en croit la restitution d’une dernière étude allemande présentée mercredi par les autorités scientifiques de l’IMROP et concluant à la présence de bactéries mortelles parmi les poissons échoués.

En effet, les résultats des analyses envoyés par le comité scientifique de l’IMROP auprès du laboratoire allemand de Senckenberg, mettent en évidence la présence parmi la population de poissons échouée trois types de bactéries censées être responsable de la mort par banc de poissons.

A noter que des diagnostics préalables réalisés par un comité scientifique pluridisciplinaire, après le phénomène apparu une dernière fois en avril 2023 dans la baie du Lévrier (Dakhlet Nouadhibou), avaient conclu à la mort d’individus adultes de l’espèce du mulet.

Le phénomène d’hécatombes parmi les mulets serait mondial et largement perceptible sur les côtes de la sous-région ouest-africaines notamment.