Le360afrique - Contrairement aux années précédentes, les marches de Nouakchott sont plutôt bien achalandés en légumes en partie produits localement.

Après une douzaine de jours du début du mois de ramadan, l’approvisionnement en légumes, notamment en oignon et pomme de terre, est jugé très bon, grâce aux apports combinés de la production locale et des importations.

«Je suis vendeur de légumes au marché Maroc. Le niveau d’approvisionnement est excellent du fait de la production nationale, mais aussi des oignons et pommes de terre importés de Hollande et Turquie», explique Abdallahi ould Alioune.

Toutefois, pour les prix appliqués, les avis sont partagés. «Les prix étaient trop élevés au début du ramadan, mais là, ils ont beaucoup baissé. Nous achetons le kilo de pomme de terre au prix de gros entre 14 et 17 ouguiyas. Le kilo de la pomme de terre produite ici est revendu à 20 ouguiyas aux détaillants. Celui de la pomme de terre importée est cédée à 28 ouguiyas», souligne-t-il.

Si le marché est bien approvisionné et les prix globalement abordables, c’est grâce à la production locale en hausse. «Je vends de l’oignon et de la pomme de terre issus de la production locale. Les prix sont en baisse par rapport à leur niveau du début du mois de ramadan», explique Bounas Ould Yeslim.

Pour Toutou Mohamed, revendeuse de légumes, «les intermédiaires abusent sur la marge bénéficiaire tirée de la revente des légumes telles l’oignon et la pommes de terre. Ils appliquent une marge bénéficiaire trop élevé et cela gonfle les prix. Le véritable problème, ce sont eux».

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)