17:08
Falsification des devises et trafic d’armes : de nouvelles données sur le réseau des « pilules hallucinogènes »
Sahara Médias -- Le parquet de Nouakchott Ouest a révélé jeudi que le réseau de contrebande et de distribution de pilules hallucinogènes récemment démantelé par la gendarmerie nationale est également actif dans le domaine de la falsification des devises et de la vente d’armes.
Le nombre de personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête préliminaire, ouverte depuis le 23 avril, s’élève « à ce jour » à 31 personnes, a indiqué le parquet dans un communiqué.
L’enquête a débuté après la « découverte de faux billets de banque étrangers » permettant la découverte d’un « réseau criminel actif dans le domaine de la contrebande et de la distribution de pilules hallucinogènes et de la contrefaçon de devises, en plus des premières indications selon lesquelles certains de ses membres pourraient être impliqués dans des activités liées à la vente d’armes sans autorisation », a déclaré le bureau du procureur.
Le parquet a ajouté : « Ce travail de sécurité qualitatif, effectué le 1er mai 2025, a permis l’arrestation de trente et une (31) personnes – à ce jour – soupçonnées d’appartenir à ce réseau, et la saisie de cinq entrepôts contenant d’importantes quantités de médicaments non autorisés, y compris des pilules hallucinogènes interdites. »
Le parquet a confirmé que les détenus ont été placés « sous la garde de la brigade mixte de la gendarmerie », dans le cadre de « l’approfondissement de l’enquête et de son élargissement à d’autres parties soupçonnées d’être liées à ce réseau ».
« Les autorités sécuritaires et judiciaires continueront, avec toute la fermeté requise, à poursuivre quiconque pense porter atteinte à la sécurité du pays et à la sécurité des citoyens, et n’hésiteront pas à traduire tout suspect devant la justice pour qu’il reçoive la peine prévue par la loi, sans relâche ni retard », a conclu le ministère public.
« Les enquêtes en cours n’en sont qu’à leur stade préliminaire, et le traitement irresponsable de ces affaires par les médias ou les réseaux sociaux peut nuire à la progression de l’enquête, fournir des données susceptibles de profiter à certains suspects et exposer des personnes innocentes à la diffamation, un acte légalement criminalisée ».
« La seule partie autorisée à fournir des informations sur les progrès de l’enquête et les dossiers judiciaires sont les autorités compétentes, à temp opportun et dans des limites qui ne compromettent pas la confidentialité de l’enquête ou l’intérêt public », a conclu le parquet.