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Réplique de la famille de feu Hmeïda O. Bouchraya aux propos de Me Cheikh O. Baha sur Sahara 24
Sahara Médias --
La famille de feu Hmeïda Ould Bouchraye, que Dieu lui accorde sa miséricorde, a suivi avec beaucoup de peine et de surprise les déclarations mensongères faites par Cheikh Ould Baha dans sa récente interview sur la chaîne « Sahara 24 », dans laquelle il a explicitement et directement abordé le nom de feu l’homme d’affaires Hmeïda Ould Bouchraye à travers un récit déformé et trompeur de faits dont tout le monde sait qu’ils n’ont rien à voir avec la vérité, afin de clarifier la position de la famille et de montrer la vérité à l’opinion publique nationale.
Afin de clarifier la position de la famille et de montrer la vérité à l’opinion publique nationale, nous publions cette déclaration pour démentir en totalité et en détail ce qui a été dit par Cheikh Ould Baha, et nous mettons les points suivants à la disposition de tout le monde :
1. Falsification de l’histoire et victimisation
Le démenti de l’interview selon lequel feu Hmeïda Ould Bouchraye était un homme d’affaires ou un propriétaire de flotte maritime représente une falsification flagrante de faits documentés qui sont bien connus du secteur économique du pays et attestés par les archives des institutions, des banques et des autorités maritimes nationales et internationales.
Le défunt n’était pas un simple « intermédiaire » ou un « commissionnaire », comme Ould Baha a tenté de le dépeindre, mais un homme d’affaires national de premier plan dans le secteur de la pêche, doté d’un vaste réseau de relations économiques qui lui a permis d’exploiter des dizaines de navires, d’employer des centaines de citoyens et de contribuer réellement à la prospérité de l’économie nationale au cours des années 1980.
2. Des contradictions qui révèlent des intentions
Dans la même interview, Me Cheikh Ould Baha s’est présenté comme l’avocat du défunt pour avouer qu’il était en même temps chargé par l’Etat de liquider le dossier des navires au profit d’organismes officiels.
Cette contradiction flagrante ne peut être interprétée que comme l’aveu indirect d’un conflit d’intérêt, voire d’une collusion, dans un dossier qui fait l’objet depuis des décennies d’une injustice manifeste à l’égard du défunt.
Comment peut-on être à la fois avocat d’une partie et négociateur de son adversaire ? Quelle logique permet à la personne choisie pour la défense de se transformer en outil d’exécution pour la priver de ses biens ?
3. Campagne injuste contre un homme mort
Nous rappelons que feu Hmeïda est entré en prison alors qu’il était l’un des plus grands hommes d’affaires du pays, et qu’il en est sorti sans le sou, avec seulement ce qu’il avait pour se couvrir le corps, comme il l’a dit lui-même dans une interview publiée le 4 août 2002.
Ce qui nous fait encore plus mal, c’est que ceux qui avaient autrefois la confiance du défunt sont apparus pour construire sur ce qui restait de l’injustice dont il a été victime un faux récit destiné – en surface – à la justifier, et à l’intérieur à régler les comptes, même après son décès.
4. Eviter de diffamer sa progéniture
Il aurait été plus approprié que les praticiens du droit et de la diplomatie fassent preuve de responsabilité et de tact à l’égard des personnes décédées, et ne reproduisent pas de faux récits qui portent atteinte à la dignité et à la réputation du défunt et banalisent sa tragédie, dont tout le monde a été témoin et qui a été attestée par les archives officielles et les témoignages des responsables de l’État à l’époque.
5. Le droit de la riposte juridique
La famille de feu Hmeïda Ould Bouchraye affirme qu’elle se réserve le plein droit de poursuivre quiconque insulte délibérément le défunt, diffame sa mémoire ou falsifie sa biographie, que ce soit par le biais d’interviews dans les médias ou de publications écrites, et nous considérons que le contenu de cette interview constitue une insulte manifeste à la sainteté du défunt et une déformation délibérée de l’histoire.
En conclusion
Nous appelons les organisations médiatiques à garantir l’exactitude et l’objectivité dans le traitement des questions qui affectent la réputation des individus, en particulier ceux qui sont morts après avoir été lésés de leur vivant, et nous demandons à Sahara 24 de fournir à la famille le droit à une réponse complète dans un cadre d’équité et de respect.
Fait à Nouakchott, le 15 juin 2025 au nom de la famille de feu Hmeïda Ould Bouchraye