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24-10-2025

17:30

Faits divers...Faits divers...Faits divers...

Le Calame -- Les présumés assassins d'Ould Boubou épinglés

Comme nous l'avions annoncé dans les colonnes de notre dernière livraison, un abominable meurtre a été perpétré à Toujounine la semaine passée. Cinq malfaiteurs complètement drogués ont forcé, vers 4h du matin, la porte du domicile d'une famille fraîchement débarquée de l'intérieur du pays.

Menaçant avec leurs armes blanches, ils se sont emparés des téléphones et du peu d'argent que gardaient les membres de cette famille. Les gangsters en étaient à se retirer, quand l'un d'eux leur proposa de violer les filles de la famille. Ce à quoi s’opposa immédiatement Mohamed Salem ould Boubou, le vieux père de celles-ci.

Et d’engager la bagarre avec l'un des malfaiteurs qu'il réussit à maîtriser. Les autres voyous qui s’étaient d’abord éloignés reviennent pour libérer leur complice ligoté à un poteau par le courageuxpapa pourtant âgé de 65 ans. Et les voilà à s’acharner à grands coups de machettes sur le vieil homme qui s'écroule dans une mare de sang.

Les femmes hurlent, les voisins rappliquent et les assassins s’enfuient avant d’avoir pu libérer leur complice. On informe la police qui vient dresser le constat et embarquer le bandit. Malheureusement, Ould Boubou est décédé avant d'être évacué à l’hôpital.

Grâce à l’interrogatoire du brigand – un récidiviste notoire – au commissariat de police Toujounine 2, ses quatre complices ont été cueillis vers 5 h du matin dans une gazra isolée sur l'axe Aziz : Youba Fall, natif du Ksar en 2005; Ali Messoud, natif de Dar Naïm en 2007 ; Abdewahab Moloud, né en 2004 au Ksar, et Souli Moustapha, né en 2007 à Dar Naïm. Tous venaient d’être libérés de prison, il y a peu.

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Une famille agressée et braquée

Il est inutile de rappeler le climat d'insécurité et de criminalité que vivent les habitants de Dar Naïm. Certains quartiers de cette zone sont même classés en zones rouges où le danger est au top... Vers 2h du matin, il y a quelques jours, du côté de la mosquée Ould Ahmedou au secteur 16 de Dar Naïm, beaucoup de gens étaient restés dehors, du fait de la canicule.

Certain dormaient, d'autres veillaient encore. Il y avait comme un va-et- vient continu dans les rues avoisinantes. Soudain, une Corolla S de couleur sombre s'arrête devant une maison. Sept djenks en descendent et se dirigent vers un jeune homme et sa sœur qui manipulaient leur téléphone devant leur demeure. Braquant leurs armes blanches, les filous les leur subtilisent.

La fille est poignardée à l'épaule, une blessure heureusement légère. Tout cela s'est passé sous les yeux de dizaines de voisins qui n'ont pas su – ou pu – broncher. Après le départ des agresseurs, on a essayé de joindre le numéro vert de la police qui ne répondait pas.

La blessée a fini par être évacuée à l’hôpital dans la voiture d’un particulier. Que faire contre ces bandes de malfaiteurs qui font la loi dans certains quartiers de la ville, y opérant et se déplaçant sans crainte ?

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Braquage au dispensaire

Les centres de santé sont des lieux publics censés épargnés par les bandits. Malheureusement, l’intensification de la criminalité au Sud et Sud-est de Nouakchott a complètement changé cette donne. Il y a quelques jours vers minuit, un groupe de patients et autres visiteurs attendaient, devant le dispensaire d'El Mina, leur tour de visite auprès du médecin de garde. Deux infirmières assuraient la permanence devant le bureau du docteur.

Soudain, trois gaillards au visage cagoulé font irruption, dégainent leur long poignard et ordonnent à tout le monde de rester tranquille. Les infirmières s'enferment aussitôt, laissant les patients à la merci des malfaiteurs. Ces derniers déplument tout le monde de leur téléphone et contenu des poches, avant de disparaître.

Mosy



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