MADAR - La Commission nationale des droits de l’homme, par la voix de son président, El Bekay Ould Abdel Malik, a annoncé avoir appris hier soir l’arrestation de Mohamed Ould Ghadda et sa mise en garde à vue pour des déclarations qu’il aurait faites précédemment.

M. Ould Abdel Malik a précisé que le simple fait de convoquer une personne par la police ne constituait pas un délit et pouvait avoir pour objectif de s’enquérir de certaines déclarations ou informations.

Il a souligné que toute personne disposant d’éléments susceptibles de remettre en cause certaines procédures judiciaires doit les présenter directement à la justice, conformément à la loi, au lieu de remettre en cause les institutions de l’État avant d’avoir recherché la vérité, insistant sur la nécessité de soutenir le système judiciaire avec des documents juridiques en cas d’éventuels abus et de ne pas le diffamer.

Le président de la commission a conclu en affirmant que la commission suivait de près la situation de Mohamed Ould Ghadda afin de garantir le respect des droits des citoyens, dans l’attente des résultats de l’enquête et des procédures judiciaires engagées à son encontre.