Cridem

Lancer l'impression
15-04-2024

08:41

Présidentielle aux États-Unis: Premier ex-président américain jugé au pénal, Donald Trump face à l’histoire ce lundi

L'Indépendant - Le procès pénal de Donald Trump sur des accusations de falsification de documents comptables débute ce lundi à New York.

Le candidat républicain à la présidentielle de novembre prochain va devenir, ce 15 avril, le premier ex-président des États-Unis à faire face à la justice pénale.

Le milliardaire comparaîtra à Manhattan à partir de 9 h 30 (15 h 30 en France) pour une affaire de paiements destinés à acheter le silence de l’ancienne star du X Stormy Daniels, à quelques jours de la présidentielle de 2016 qu’il avait remportée face à Hilary Clinton.

Le candidat républicain âgé de 77 ans fait par ailleurs face à trois autres affaires pénales, portant sur ses efforts pour renverser le résultat de l'élection présidentielle face à Joe Biden en 2020 et sur sa gestion de documents gouvernementaux sensibles après avoir quitté ses fonctions en 2021.

130 000 dollars

Donald Trump a plaidé non coupable de 34 chefs d'accusation pour avoir falsifié des documents afin de dissimuler le paiement de 130.000 dollars (122.031,35 euros) versé par son ancien avocat Michael Cohen pour faire taire l'ancienne actrice de films pornographiques Stormy Daniels au sujet d'une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue dix ans plus tôt avec Donald Trump - relation que ce dernier nie.

Un peu plus de trois ans après avoir son départ de la Maison Blanche, le milliardaire risque, en théorie, une peine de d’emprisonnement.

Donald Trump a déclaré qu'il prévoyait de témoigner pour sa propre défense, un choix risqué qui l'exposerait à un contre-interrogatoire musclé de la part des procureurs.

Il a dénoncé toutes les affaires pénales dont il fait l'objet comme étant destinées à lui nuire sur le plan politique, tout en avertissant qu'il chercherait à retourner le département de la Justice contre ses adversaires politiques, y compris Joe Biden, s'il revenait à la Maison blanche.

Une condamnation n'empêcherait pas Donald Trump de se présenter à la présidence ou de devenir président.

Selon un sondage Reuters/Ipsos, un républicain sur quatre et la moitié des indépendants assurent qu'ils ne voteront pas pour Donald Trump s'il était reconnu coupable d'un crime.

Nicolas Monnet





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org