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Rentrée scolaire 2025-2026 : entre calendrier rigide et scandale non élucidé, le malaise persiste
LE RÉNOVATEUR QUOTIDIEN - Alors que le ministère de l’Éducation nationale publie les dates officielles d’inscription pour la rentrée 2025-2026, le système éducatif national reste englué dans une série de dysfonctionnements profonds.
À quelques jours du retour en classe, les zones d’ombre autour du scandale du matériel scolaire et l’absence de réponse sur les véritables priorités éducatives suscitent inquiétude et frustration.
Des inscriptions sous conditions strictes
Dans un communiqué rendu public samedi, le ministère de l’Éducation nationale et de la Réforme de l’enseignement a annoncé que les inscriptions pour l’année scolaire 2025-2026 se dérouleront du jeudi 2 octobre au mercredi 15 octobre. Les horaires sont fixés de 8h00 à 17h00 les lundis à jeudis, de 8h00 à 12h00 le vendredi, et de 8h00 à 14h00 les samedis et dimanches.
Le ministère insiste : aucune inscription ne sera acceptée après le 15 octobre, sauf en cas de problème de santé ou de circonstance exceptionnelle dûment justifiée par un document officiel. Si la rigueur administrative est au rendez-vous, le fond du malaise, lui, reste entier.
Un scandale qui ternit l’image de l’institution
En toile de fond, le scandale du matériel scolaire plane toujours, sans que les responsabilités aient été clairement établies. Plusieurs mois après les premières révélations, les dessous de l’affaire restent flous. Si quelques présumés coupables sont poursuivis, d’autres figures pourtant citées dans des documents internes semblent écartées du dossier. Cette gestion sélective alimente la méfiance et donne l’impression d’une affaire étouffée plus que résolue.
Des réformes qui tournent à vide
Plus inquiétant encore, le système éducatif dans son ensemble donne des signes de fatigue avancée. Les établissements souffrent d’un manque chronique de moyens, les enseignants font face à une démotivation croissante, les programmes restent inadaptés aux réalités socio-économiques, et les inégalités territoriales se creusent.
Dans ce contexte, la dernière réforme annoncée par le ministère peine à convaincre. Malgré un discours teinté de nostalgie et d’intentions louables, elle semble s’inscrire dans la longue série des tentatives avortées.