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Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ) / Déclaration
Dans une audio qui a circulé hier, le député Biram Dah Abeid a proféré un discours à la fois accusateur d’hérésie et dédaigneux contre le président du Front pour la Citoyenneté et la Justice Monsieur Mohamed Jamil Mansour, lui collant des qualitatifs et lui attribuant des dénominations que n’importe qui sait qu’elles sont des accusations fallacieuses et inappropriées.
Au sein du Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), en respect pour les fans de l’intéressé et pour ses électeurs lors des dernières élections présidentielles, nous tenons à informer l'opinion publique des points suivants :
1. Le député Biram Dah Abeid est un habitué de ce langage agressif qui atteste clairement d’une compensation de la force de la démonstration et à de la clarté des arguments par les insultes et les propos blessants. Tout en se comportant de la sorte, il contribue en lieu privilégié, à la dégradation du discours politique et à son appauvrissement en termes de responsabilité, de sérieux et de respect.
2. Que la question haratine, la lutte contre l'esclavage et ses séquelles figurent comme une question fondamentale et une priorité de premier ordre dans les thèses et visions défendues par le Front pour la Citoyenneté et la Justice. Nul ne peut attendre du parti, un quelconque désengagement sur cette question tout comme improbable en ce domaine, le recul du niveau d’importance de ces questions dans ses efforts théoriques et pratiques. Il est totalement alors, inutile de miser sur une quelconque réaction négative sur ce plan.
3. *La contre attaque contre les systèmes politiques ne doit pas se muer en une dénonciation du pays*. La réalisation d’avancées politiques ne s’opère point sur le terrain du dénigrement de la nation. Qualifier la Mauritanie d'aujourd'hui, de régime d'apartheid comparable à celui de l'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid, est une extravagance dans les propos, une qualification injuste et disproportionnée, c’est aussi une profonde insulte
au peuple dans toutes ses composantes, ses ethnies et ses couches.
4. *Notre position envers le régime du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani n'a jamais été un secret*. Depuis le lancement de notre mouvement "Courant pour la Nation", qui est à l’origine du Front pour la Citoyenneté et la Justice, nous avons soutenu le président et avons participé à ses côtés aux élections présidentielles de 2024. Il a été porté à la connaissance de tous, ce soutien que nous avons singulièrement dénommé (Appui à la majorité mais aussi un soutien critique).
Nous avons décelé dans le programme du président et sa démarche, sur ce qui a été réalisé jusqu’alors de ses promesses, un motif justificatif de notre position initiale tout un facteur de confirmation.
L’hypocrisie ne saurait être rien d’autre qu’afficher un comportement contraire à ce qu’on croit, celle ci est aussi méprisable que le double discours d’un homme politique sur le même sujet et la même personne.
*Le Secrétariat National à l'Information*
25-09-2025