09-10-2007 16:13 - Partis de l'opposition : Conférence de presse sur le tête-à -tête avec le Président de la République
Partis de l'opposition : Conférence de presse sur le tête-à -tête avec le Président de la République (Reportage photos)
Les Présidents des partis de l’opposition dirigé par le leader de cette mouvance et Président du Rfd Ahmed Ould Daddah dont Mohamed Ould Maouloud pour l’Ufp, Ould Ghoulam, Ibrahima Moctar Sarr pour l’Ajd/Mr et Saleh Ould Hanena pour Hatem ont organisé aujourd’hui à l’hôtel Novotel T’Feila une conférence de presse à laquelle ont pris part de nombreux cadres de ces partis.
La conférence était consacrée à la présentation des grandes dossiers de l’heure abordés avec le Président de la République et qui selon le leader de l’opposition mérite d’être posés en raison des préoccupations énormes qu’elles suscitent pour l’opinion publique.
La conférence était consacrée à la présentation des grandes dossiers de l’heure abordés avec le Président de la République et qui selon le leader de l’opposition mérite d’être posés en raison des préoccupations énormes qu’elles suscitent pour l’opinion publique.
Dans cette présentation au cours de laquelle les différents présidents ont fait leurs interventions, le leader de l’opposition M. Ahmed Ould Daddah, a fait part des inquiétudes des partis de l’opposition sur la situation actuelle qui est caractérisée par une crise sociale très aigue en raison de la cherté de la vie et de la flambée incontrôlable des prix, les dysfonctionnements de l’appareil administratif, le chômage grandissant qui frappe la jeunesse, en particulier les diplômés.
Le Président du Rfd a souligné aussi parmi les sujets abordés avec le Président de la République, la question de la drogue qui exige des partis de l’opposition la mise ne place d’une commission d’enquête parlementaire d’envergure nationale, indépendante et neutre.Au sujet du projet du parti du Président, le leader de l’opposition a exprimé les réserves des partis sur les perspectives que cette formation pourra prendre dans l’avenir et qui peuvent replonger le pays dans le pré carré d’avant le 3 août 2005. Il a ajouté ici que les partis ne sont pas opposés à des regroupements des soutiens du Président de la République, mais que cette nébuleuse ne se confond pas dans ses identités pour mettre la main sur la République.
Il a abordé aussi le triste sort qui attend les sociétés nationales de souveraineté et auxquels les partis de l’opposition se sont farouchement opposés, appelant le Président à ne pas liquider ou privatiser ses symboles nationaux. A ce propos, il a rappelé qu’aussi bien Air Mauritanie que la Snim dispose de pilotes, de techniciens nationaux de grande valeur dont l’expérience et le savoir-faire doit être à profit par le redressement véritables de ces sociétés.
Au sujet de la Snim, il a rappelé que cette société a relevé le défi depuis plusieurs années au lendemain de sa nationalisation où elle a continuait à jouer un rôle capital dans l’économie nationale. Il a déploré aussi que cette volonté de privatisation de la Snim intervienne à un moment où le cours des minerais de fer à son plus haut niveau ( plus de 50 dollars). Il a saisit l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux ouvriers, agents et cadres de la Snim qui selon « ont pendant 33 ans relevé le grand défi de cette société la 1e de l’Afrique de l’Ouest en matière de production des minerais de fer ».
Au sujet de la Snim, il a rappelé que cette société a relevé le défi depuis plusieurs années au lendemain de sa nationalisation où elle a continuait à jouer un rôle capital dans l’économie nationale. Il a déploré aussi que cette volonté de privatisation de la Snim intervienne à un moment où le cours des minerais de fer à son plus haut niveau ( plus de 50 dollars). Il a saisit l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux ouvriers, agents et cadres de la Snim qui selon « ont pendant 33 ans relevé le grand défi de cette société la 1e de l’Afrique de l’Ouest en matière de production des minerais de fer ».
Abordant la question du Commandement américain pour l’Afrique dont des rumeurs font état de la création de sa base en Mauritanie, le leader de l’opposition a qualifié cette initiative d’une véritable catastrophe et de malheur à la différence des propos du Commandant américain qui dit : « la Mauritanie a de grandes chances de service de QG pour ce commandement pour l’Afrique ».
Dans une intervention à lui, le Président de l’Ufp a réitéré les idéaux de l’opposition et du dialogue avec le pouvoir, allant même jusqu’à dire que les partis d’opposition ont affirmé leur soutien au Président de la République dans les réformes qu’il s’est engagé à entreprendre au lendemain de son élection. Toujours selon lui, 5 mois après, ces réformes restent à la traîne et l’opposition fidèle à ses obligations doit répondre de ses responsabilités et dénoncer toute action susceptible de conduire le régime à la dérive.
Ibrahima Moctar Sarr a parlé aussi de cette main tendue de l’opposition au pouvoir au lendemain de son élection en la qualifiant de geste purement patriotique visant à resserrer les rangs d’une Mauritanie autour d’un « programme acceptable », allusion faite au projet de société du Président. Le Président de l’Ajd/Mr a déploré aussi l’absence déplorable de concertation entre les partis aussi bien à l’époque qu’actuellement qui ont conduit le pouvoir à agir dans l’impunité et sans contre-pouvoir.
Il s’est demandé également si l’App de Messaoud qui conteste la création du parti des soutiens du Président est maintenant du camp de l’opposition ou de la majorité. Prenant à son tour la parole, le président de Hatem, M. Saleh Ould Hanenna qui avait organisé la veille une conférence de presse très critique de l’action du pouvoir, il a résumé son intervention dans le dépassement à tout prix de la crise actuelle, le cas échéant «il est plus préférable de ramener Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya au pouvoir ».
S’expliquant sur ses propos, Saleh a ajouté « nous ne sommes pas opposé à la personne de Maaouiya proprement dite, mais au contraire, aux hommes qui pillaient le pays sous sa direction et qui sont en train de s’organiser pour revenir en force ».
br />
Compte-rendu de Mohamed Ould Mohamed Lemine
S’expliquant sur ses propos, Saleh a ajouté « nous ne sommes pas opposé à la personne de Maaouiya proprement dite, mais au contraire, aux hommes qui pillaient le pays sous sa direction et qui sont en train de s’organiser pour revenir en force ».
br />
(Photos Cridem)
