29-10-2007 17:26 - Bloc des partis de l’opposition : Pourquoi l’option du meeting ?

D’emblée, le chef de l’opposition, M. Ahmed Ould Daddah a rappelé aux militants et journalistes en son nom et au nom des ses collègues de Hatem Saleh Ould Hanena, de l’Ufp Mohamed Ould Maouloud, du RNND, Mohamed Jemil Mansour, de l’Ajd/Mr Ibrahima Moctar Sarr, les différentes possibilités offertes à l’opposition pour exprimer son droit d’expression à travers le communiqué, la conférence de presse, le meeting ou les manifestations.
Il a souligné également que les partis de l’opposition n’ont pas encore bénéficié de l’équité dans l’utilisation des moyens d’information ; raison dira t-il « de la convocation de cette conférence de presse pour jeter la lumière sur des points essentiels avant le meeting du mercredi 31 octobre courant au stade de la capitale ».

Concernant les prix, il a souligné l’élection de la nouvelle présidente de l’Argentine Mme Cristina Fernandez, dès le premier tour dimanche pour son combat dans la stabilisation des prix. Ahmed Ould Daddah a également cité le cas des autres questions comme la corruption de l’administration, la drogue, la liquidation d’Air Mauritanie, le bradage de la Snim, les bases militaires étrangères et le projet du parti de la majorité…
Il a poursuivi en disant « l’opposition démocratique est une opposition nationale qui veille sur l’intérêt du citoyen, prête pour coopérer pour l’avènement immédiat du changement, lequel ne permet plus d’être ajourné ». Toujours selon lui : « tous les acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition doivent inscrire à l’ordre du jour de leur action politique ce changement et ces réformes, en premier lieu le gouvernement ».

Il a souligné qu’ils ont demandé aussi l’éloignement des directeurs de l’administration et des projets de sa gestion, lesquels doivent « faire preuve de réserves par rapport à ce parti » pour éviter toute utilisation inapproprié des biens de l’Etat. Enfin, Ould Maouloud a énuméré quelques conditions comme prélude à toute création d’un parti politique :
- l’instauration d’un mécanisme de surveillance et de transparence politique pour éviter toutes les irrégularités dans ce domaine,
- l’adoption d’une loi de transparence politique,
- une interdiction claire de parti-Etat,
- Ouverture des organes d’information à tous les acteurs politiques.