23-02-2008 23:51 - Et si on essayait de faire un bout de chemin ensemble...

Et si on essayait de faire un bout de chemin ensemble...



Une partie des FLAM vient de trouver un angle d'attaque, à l’encontre de celui, qu’ils accusent d’être mal placé pour parler au nom de la communauté négro-africaine de Mauritanie. En effet, cela fait plusieurs mois que certains militants des FLAM cherchent à discréditer le Président de l'AJD/MR, Ibrahima Moctar Sarr.

Cette communauté déjà divisée, va continuer à se déchirer davantage pendant que leurs adversaires, continuent eux, de s'unir, ou faire semblant de l'être. Parce que tout le monde sait que cette unité est de façade.

Pour revenir à l'article, d'Eveil Hebdo, j'avoue que j'ai du mal à comprendre cette réaction disproportionnée, de certains militants des FLAM, surtout que certaines d'entre elles, ne sont pas dignes, parce que tout simplement, elles relèvent du ridicule. Je croyais l'époque d'attaques personnelles révolue. C'est ce qui me fait dire, que certains militants des FLAM, sont depuis un certains temps, à la recherche d'un angle d'attaque.

Personne n'est dupe, car ce n'est pas parce qu'Ibrahima Sarr aurait prononcé une phrase dans laquelle, il réproche aux réfugiés de pas soutenir les déportés, qu'il faut lui qualifier de tous les maux. On veut abattre Ibrahima Sarr, pour lui reprendre la confiance qu'une partie de mauritaniens, lui a confiée.

Certains ne se sont pas gênés, pour trahir certains secrets, nous rappeler, au temps où il écrivait sous un pseudonyme. Ce qui n'a comme but, que de le discréditer. D'autres, vont jusqu'à lui reprocher de ne plus avoir les pieds sur terre, parce que tout simplement, il ne mérite pas cette notoriété.

Voici l’extrait d’un article d’un certain Mawndu Galle qu’on peut encore lire sur le forum de Flamnet : « Gila wooteeji demminaare rawane gorel Bokki sikkata hankadi wontii Almaami walla Satigi Fuuta nde wonno hebhi koko sikkaano. kono soa yiyii dhum won ko tagi dhum kono demmbayal faamani ».

Cette phrase peut être traduite par : « Depuis les élections présidentielles, toi, le natif de Bokki, tu te crois, Almami ou satigui. Mais, je savais que ta gloire ne durera pas longtemps. La faute à qui ? ». Ceux qui maitrisent cette langue, comprendront, que ce qui est reproché à Ibrahima Sarr, ce n’est pas tout simplement d’avoir prononcé ces phrases.

Le même Mawndu ajoute « Ibrahima, mi yejjitii jooni ko o torodel bunaa o resi ko taanum Almaami mbummba. Alaa ko jaraani. Seydi Saar! » Qu’on peut traduire par « J’oublie qu’Ibrahima le cubbalo, est maintenant marié à une petite torodo, petite fille de Almami Mbumba ». Vous conviendrez avec moi, que les déclarations d’Ibrahima Sarr, ne sont en fait qu’un prétexte.

Figurez-vous, que certains l'appellent, "monsieur 7%". Ce qui est un manque de respect, pour ceux qui ont voté pour lui. J'ai toujours considéré, que le problème, des negro-mauritaniens, ce sont les négro-mauritaniens eux mêmes. Les négro-mauritaniens se sont toujours trahis entre eux. Ils continueront encore à le faire; quitte à revenir sur le passé de certaines personnes, comme si le passé de tout le monde était rose. La haine entre les négro-mauritaniens, n'est pas prête de s'arrêter, parce que tout simplement, viscérale. C’est comme ça, on n'y peut rien.

J'ai suivi, comme tous les mauritaniens, les élections présidentielles et les attaques les plus dures, venaient le plus souvent de ceux qui devraient être potentiellement, ses partisans. Combien de fois, j'ai entendu de la bouche de soutiens d'autres candidats, qu'Ibrahima Sarr n'ira pas loin, parce que n'étant pas issu d'une grande famille. Ce sont les mêmes considérations, qui sont avancées sur le site des FLAM.

Ne soyons pas hypocrites, en Mauritanie, le communautarisme est une réalité. S'il arrive aux négro-mauritaniens de voter pour un maure, il est très rare que les maures votent pour un négro-mauritanien. Dés qu'un negro-mauritanien, commence à émerger, certains se mettent sur son chemin, pour l'empêcher, de progresser.

Ces divisions nous ont tant fait de mal, qu'il est temps qu'on les cesse. Et si, on essayait de faire un bout de chemin ensemble , sur ce qui nous unit?




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Source : jamdembaawa
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