Ibrahima Moctar Sarr, est à mon avis l’un des fils de ce pays qui a tout donné de sa personne pour une Mauritanie juste, unie et prospère. Pour cela, il a sacrifié sa carrière et même sa famille rien que pour la Mauritanie avec laquelle il s’est marié dés son jeune âge. Non, je ne suis pas entrain de dire qu’il est Yasser Arafat qui ne se reconnaissait pendant longtemps comme épouse que la Palestine avant de trouver une jeune et belle palestinienne comme compagne légale!

Certes, comparaison n’est pas raison, et je le concède, que le chemin du premier n’a rien à voir avec celui du second, mais au moins, ils ont tous les deux la même foi dans le combat de liberté qu’ils ont mené.

Certes Sarr n’a pas commandé des unités armées comme Arafat , mais leur force de conviction est à mon avis comparable d’autant plus que Sarr ne combat pas pour libérer une parcelle de Terre injustement occupée comme le faisait Arafat mais plutôt pour au moins une parcelle de liberté et d’égalité à l’intérieur de ses Terres libres que constituent toutes les contrées de la Mauritanie.

Je reste convaincu que cet homme- là n’est pas prêt à renier cette conviction et ce sacerdoce qui lui collent à la peau et aux os. Cependant, je suis au regret de constater que mon héro Ibrahima Sarr, comme chef d’un parti politique se trouve en perte de vitesse et perd petit à petit toute ou une partie de la crédibilité dont il a toujours jouie pa une grande frange de ses compatriotes.
Tout le malheur est arrivé lorsque après quelques jours de tergiversations survenus après le 06 Août , son parti s’est contenté de dire qu’il a tout simplement pris acte du coup d’état sans pour autant le condamner . Attitude regrettable et même condamnable de la part d’un vaillant combattant de la liberté, de la justice et de la démocratie comme lui.
On sait par la suite qu’il y’a eu des dommages collatéraux dans son parti après les déclarations fracassantes du porte-parole de AJD/R condamnant vivement le coup de force, navigant ainsi à contre courant de la position de la Direction du Parti. Depuis lors, la formation de Sarr est en état de décomposition avancée vu les dissensions entre la direction et certaines sections régionales Sarr, en fait s’est laissé trompé par Ahmed Daddah qu’il a aveuglément suivi sans se rappeler que ce dernier n’a jamais était clair dans ce qu’il fait et dit, sauf pour montrer que seul le fauteuil de la magistrature suprême l’intéresse.

Là, Daddah est clair, il ne cherche que cela ne serait-ce qu'en l'espace d'un seul jour! Pour cela Daddah est prêt à tout compromis et à toute compromission.D’ailleurs c'est très tardivement, que Sarr s'en est rendu compte du fait et a décidé de rompre avec Daddah. Le mal est déjà consommé. Le comble pour Sarr c’est lorsqu’il clame que l'AJD/R soutient la déclaration du Général au motif que celui-ci promet de régler le passif humanitaire dans les meilleurs délais.

Certes, le règlement du passif humanitaire a toujours été au centre de son combat, mais pour autant, faille-il croire à ce millitaire et qui pour le garder vaille que vaille est prêt à promettre le paradis lui-même. Mon frére Sarr commet là une faute que beaucoup de ses militants et sympathisants ne le pardonneraient jamais, ou au moins, difficilement !
Toutefois,  nous ne perdons pas de vue que Ibrahima Mocta Sarr, quoiqu’il ait pu commettre des fautes de positionnement politique , reste un patriote convaincu et que peut –être seulement, il lui manque des conseillers sages et très raisonnables qui puissent faire la part des choses tellement que les choses politiques sont composées de beaucoup de parts difficilement cernables et compréhensibles!

Je garde l’espoir que notre héro Sarr Ibrahima tirera toutes les conséquences qui s’imposent à lui, pour d’abord sauver son parti de l’implosion, puis pour enfin se repositionner convenablement sur la scène politique dans laquelle sa place se trouve incontournable.

En tout cas , je le lui souhaite sincèrement.