13-07-2009 23:33 - L'amorce du règlement du passif humanitaire : à qui vraiment rendre hommage?

L'amorce du règlement du passif humanitaire : à qui vraiment rendre hommage?

Le début du règlement du passif humanitaire est sujet à beaucoup de récupération au profit de quelques groupes se réfugiant derrière certains intérêts. Il faut donner à César ce qui appartient à César.

Aujourd'hui, ce point est devenu un problème central pour séduire une certaine frange de la population aux fins électorales. S'il y a un homme qui peut se vanter d'être l'instigateur du règlement de cette douloureuse tache qui restera à jamais indélibile dans l'histoire de la Mauritanie, c'est Ibrahima Moctar Sarr.

N'est-ce pas lui qui a utilisé comme cheval de bataille le règlement de passif comme tout préalable à la bâtisse de l'unité nationale. Qui a interpelé le Premier Ministre de Maawiya en pleine session parlementaire pour évoquer ce problème? Cette interpellation qui a été marquée par la dissolution du parti AC.

S'il ya quelqu'un qui doit mériter un soutien de la part du peuple, ce n'est autre que ce grand pionnier dont le principal objectif est le bien être de la Mauritanie. Il est inutile de donner un autre argumentaire afin de soutenir un autre candidat supposé être l'artisan de la solution à ce problème.

En tout état de cause le règlement du passif humanitaire est l'oeuvre d'imminents apôtres comme Saidou Kane, Mourtoudo Diop, Saghirou Sy, Ibrahima Moctar Sarr et j'en passe. Ces héros ont gêné tous les régimes qui se sont succédés et les ont obligés à reconnaître ce fléau. Ils méritent une reconnaissance de la part du peuple.

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Commentaires (1)

  • mdslhb (H) 14/07/2009 07:29 X

    On ne peut nier que les personnes citées, Murtuzo Diop, en particulier aient joué un rôle important dans cette question. Mais ils ne sont certainement pas ceux qui le plus lutté pour cela :
    je pense aux premières organisations qui ont effectué toutes les enquêtes (FRUIDEM-PUD) mais surtout le Comité de Solidarité avec les victimes des évènements (dirigé par Lalla Aicha) et comprenant plusieurs autres femmes militantes, le Collectifs des avocats (Me Fatimata Mbaye, Me Diabira, Me Brahim Ebetty etc ...), la société civile d\'une façon générale et le président SIDI ould Cheikh Abdallahi, à travers son discours historique du vendredi 29 juin 2007 et les journées nationales de concertation sur les déportés et le passif humanitaire ...
    Cessez d\'instrumentaliser cette question ! Pour Ibrahima Sarr d\'ailleurs, selon ses propres aveux, cette question de déportés et de passif n\'est pas importante : la question la plus importante pour lui, c\'est ce qu\'il appelle \"le problème de la cohabitation\". Demandez le lui, il se rappellera où il avait dit cela.