Il paraît que Monsieur le présidents des pauvres a pris gout dans l’enchainement de voyages au frais de la princesse RIM.

Et étant donné que les pauvres citoyens de ce pays ne voient encore rien arriver comme rendement de ces voyages notamment en termes d’amélioration concrète de leurs conditions de vie ceux-ci ont naturellement le droit de poser la question de savoir à quoi servent les voyages du monsieur le président sachant qu’ils coutent chers sans contrepartie connue ou reconnue.

N’est il pas judicieux voir nécessaire de communiquer sur la portée réelle de ces voyages successifs.

D’ailleurs même chez grands présidents du monde on s’attache à préciser par respect du peuple la porté de voyages présidentiels notamment en termes de contrats avec les pays visités (dernièrement l’un de ces grands présidents a su apporter dans ses valises de gros contrats d’affaires au profit pour son pays) donc a fortiori pour des pays à budget limités comme le notre, nous estimons que l’interrogation au sujet du rendement de voyages présidentiels est plus que légitime.

La question est légitime d’autant plus que tout le peuple attend encore les retombées du changement constructif que le président des pauvres avait promis durant sa compagne présidentielle. Or, à part peut être les moins de 100 kilomètres de route aménagés au niveau de la capitale il n y a pas encore de choses pouvant susciter une fierté nationale.

Sérieusement il n’y a pas eu encore de grand projet dans notre pays. Nous enregistrons en toute objectivité cette triste constatations car très sincèrement il n y a pas encore de projets qui peuvent créer massivement de l’emploi et donner espoir aux jeunes diplômés qui continuent année après année renforcer les rangs de tekoussou dans les rues poussiéreuses de Nouakchott- la ville cimetière de rêves.

À vrai dire en Mauritanie d’aujourd’hui si l’on veut être objectif dans l’analyse de la situation loin de toute tentation de Tessfag (dans ce pays de millions saffag, jadis le pays de millions poètes), on ne ne saurait nier que le peuple soufre.

La bataille contre la gabegie et la corruption semble perdue. En Mauritanie, quand on observe objectivement les choses sur le terrain on constate qu’ il y a pas eu une rupture sérieuse avec les mauvaises pratiques administratives, pas de perspectives pour les jeunes diplômés mais juste beaucoup de beaux discours non suivis de faits.

Il est donc légitime de poser la question de savoir quant est ce que le changement constructif se produira et quant est ce que on apprend à communiquer sur les rendements implicites et explicites de Monsieur le président Aziz afin de les justifier aux yeux du peuple soufrant !

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