28-09-2012 02:24 - Centre hospitalier national : Le processus de traitement s’achève à la morgue !!!!
Rien n’a changé encore au niveau du Centre Hospitalier de Nouakchott (CNH) depuis notre dernier compte-rendu succinct sur les visages hideux que présentent cette plus grande infrastructure nationale aux patients et à leurs accompagnateurs et aux visiteurs.
Même si le CHN décide désormais l’autorisation d’un seul accompagnateur de ses internés dans les services d’urgence, les malades continuent de se plaindre de la négligence dont ils sont victimes devant les portes et les accès de cet édifice, sauf pour ceux qui payent d’avance dont l’accompagnateur qui n’arrive dans le pavillon où se trouve son patient que les poches vides, en raison de la chaine de corruption qui s’étend à tous les services de la consultation, à la radiographie en passant par les examens labo dont les résultats ne paraissent qu’une fois l’hospitalisé décédé.
Tout candidat à l’accès aux services d’urgence doit payer aussi à la porte, dans le département et à mi-chemin. Si tu veux accompagner ton malade, débourse en premier et il n y a d’objection pour un autre accompagnateur qui paye 1000 Um et un troisième qui donne 3000 ainsi de suite.
Notre reporter à été témoin de l’évacuation d’un dentiste aux services d’urgence souffrant d’appendice et accompagné de deux autres médecins. A leur arrivée, il a été décidé de l’admettre à au bloc chirugical, mais ils ont finalement renoncé, indiquant que tout patient opéré par le médecin en permanence ce jour meurt. Ceci en sachant que la majorité des permanents des services d’urgence sont des stagiaires non soutenus par de médecins chefs.
Certes, la Mauritanie dispose de ressources médicales expérimentées, réputées et respectées, mais la direction du CHN et le ministère de la santé sont les seuls responsables du destin de ce secteur sensible. Pour ce fait, les autorités supérieures doivent surveiller cet édifice vital et nommer des cadres patriotiques fidèles.
atlanticmedia