29-10-2012 22:58 - Des Prof et des médecins spécialistes chassés par la gabegie du secteur public.
Notre pays regorge de ressources humaines considérables dans le domaine de la santé. L’opération subie par le président de la république qui était réussie à tous les niveaux et confirmée par les plus éminents spécialistes des hôpitaux français a montré l’ampleur de ces compétences qui ne souffrent dont pas du manque d’expérience et de savoir mais plutôt de la faiblesse des moyens et de l’insuffisance des moyens ainsi que de l’anarchie qui étouffe le secteur de la santé.
Un secteur que l’Etat s’est considérablement déployé ces dernières années pour équiper, développer et rendre opérationnel avec la capacité d’assurer en quantité et en qualité un service de santé publique acceptable dans la capitale et à l’intérieur du pays.
Il n’est donc pas étonnant que dans cette atmosphère de désordre et de marginalisation que des Prof et des médecins spécialistes réputés préfèrent abandonner les hôpitaux publics pour travailler dans le secteur privé.
Des Profs et des Dr qui sont victimes d’une concurrence illégale du secteur de la santé qui ne tient pas compte des compétences mais plutôt du népotisme et des autres procédés malhonnêtes pour arriver au sommet.
Parmi ces Prof et ces médecins spécialistes le chirurgien Outhmane Ould M’Haiham, l’un des spécialistes émérites de la Mauritanie, connu pour ses compétences et par son dévouement dans le travail. Des valeurs qui ont conduit les responsables du secteur de la santé à chercher par tous les moyens à l’exclure, voire à déployer tous les efforts pour le contraindre à abandonner le secteur de sa spécialité duquel il s’est forgé une grande renommée.
Même si ces responsables lui ont nié ces compétences, il ne manquera pas de trouver solidarité dans son accolade avec le président tunisien Moncef Marzouki, qui a connu en lui dans les escaliers de médecine en Tunisie un brillant étudiant puis un Prof de médecine.
Autant se demander quand est ce que les compétences présentes dans notre pays trouveront l’attention qu’ils méritent, et quand seront-elles reçues les bras grands ouverts par les plus grandes autorités pour les encourager dans l’exercice de leur spécialité ainsi que pour consolider leur appartenance à ce cher pays ?