22-11-2012 08:30 - Ibrahima Sarr vulgarise la question nationale - [Audio]

Ibrahima Sarr vulgarise la question nationale - [Audio]

« Là où il y a effectivement une différence entre notre approche et l’approche de beaucoup de partis politiques, c’est qu’au niveau de l’AJD/MR nous disons que la question nationale c’est la question frontale de la Mauritanie. La cohabitation, c’est le principal problème de ce pays. » Ibrahima Moctar Sarr

Dans cet entretien en direct de près de deux heures sur Radio Nouakchott, fluide et sans tabous, Ibrahima Moctar Sarr (IMS) surprend par son franc parler et va droit au but, télécharger ici la 1ère partie.

Mohamed Ould Khattat : Mais où est le problème de la Question Nationale ?

Lien téléchargement interview : cliquez ici

C’est quand par exemple les négro-africains sortent dans la rue et disent « Touche Pas à Ma Nationalité !». Est-ce que tu as vu des maures descendre dans la rue pour dire TPMN ? Pourtant certains maures ont eu aussi des problèmes d’inscription.

La Question Nationale c’est quand il y a eu des milliers de gens qui ont été déportés au Sénégal parce qu’on a estimé qu’ils n’étaient pas mauritaniens. Il y a eu des milliers qui ont été massacrés, nous parlons de Inal…Moi j’ai été arrêté parce que j’ai posé des problèmes et [emprisonné] pendant quatre ans et j’ai perdu les miens : Tène Youssouf Gueye, Djigo Tafsirou, Bâ Abdoul Goudouss, Bâ Alassane Oumar, ils sont morts en prison.

La Question Nationale c’est quand aujourd’hui on ouvre les media, cinq chaînes de radio, deux chaînes de Télévision, aucune n’est contrôlée par les négro-africains. Aucune !

La Question Nationale c’est le problème des langues nationales. Haidalla avait fait un travail extraordinaire en permettant à ces langues de trouver un moyen d’être transcrites en Mauritanie, d’être enseignées. On met sur place l’Institut des Langues Nationales qui fonctionne et qui est une référence même pour toute l’Afrique et pour l’Unesco.

Et on se réveille un beau matin on met ça aux oubliettes. On nous refuse d’apprendre nos langues. Moi, je suis journaliste de formation et je sais très bien c qui c’est passé à Radio Mauritanie et à la Télévision puisque c’est moi qui ai fait démarrer les émissions de la TVM, je sais les problèmes que j’ai rencontrées pour que ma culture et ma langue soient prises en considération. Vous savez ce qui s’est passé avec Bah Ould Salek et sa télévision, c’est ça qu’on appelle la question nationale.

La Question Nationale c’est aujourd’hui quand vous regardez ce qui se passe sur le plan économique : sur les cent hommes d’affaires que vous pouvez mettre en place il n’y a pas un négro-africain. Parce que les halpulaars, les soninkés et les wolofs ne sont pas de bons commerçants ? (rires)

Heureusement qu’aujourd’hui il y a beaucoup d’arabes qui sont sensibles à la question, qui pensent qu’il est temps qu’on s’y penche et qu’on voit où se trouve réellement le problème. Ce que les négro-africains disent, ce que IMS dit, il faut qu’on voit ce que c’est et qu’on cesse de tourner autour du pot. Si c’est vrai, il faut qu’on y aille frontalement.

La Question Nationale c’est [l’anti-esclavagiste] Biram Ould Dah qui va jusqu’à brûler des livres ! [ on y reviendra dans la 2ème partie NDLR] C’est ainsi qu’IMS vulgarisait le concept de la Question Nationale après 50 minutes d’antenne consacrés au rappel de son parcours et à l’histoire d’un parti sans élus car fondé bien après les dernières élections municipales et législatives.

Pour l’auditeur attentif, la justesse des positions de l’AJD/MR devient alors évidente sur des événements politiques clé comme:

- le refus de rentrer sans conditions dans le second gouvernement de Sidioca ;

- la prise d’acte du coup d’Etat du 6 aout 2008 qui est un simple constat de la reprise du pouvoir par les militaires ;

- la déclaration dès janvier 2009 de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’un meeting qui par son affluence signe la mort de la dissidence qui avait décidé d’accompagner la seconde transition;

- la diffamation orchestrée par Conscience et Résistance et le FNDD le lendemain du dépôt officiel de sa candidature au conseil constitutionnel ;

- le court séjour au sein de la majorité après ratification d’une plateforme où le règlement de certaines questions de la cohabitation figuraient en bonne place;

En 2004, vous disiez que Moawiya finira par partir et que l’opposition devra lui proposer une plateforme pour le règlement des dossiers majeurs du pays, c’était une prédiction ou…?

Après une présentation du Président Sarr aux auditeurs de Radio Nouakchott, c’est par cette question que débute l’émission « Regards croisés » structurée en quatre thèmes : politique, économie, éducation et justice.

« C’est Nouakchott Info qui a publié en premier lieu le fameux article dont on parle souvent, ‘la transition en dérive’, une référence pour moi et pour beaucoup de mes camarades…Et si encore vous m’invitez pour la 1ère fois d’ailleurs dans les radios privées, c’est un hasard heureux » dira IMS en guise de remerciement. La question semble émaner d’un observateur averti de l’actualité politique car, en effet, lors d’une conférence tenue fin 2004 à Bruxelles dont la vidéo est disponible, IMS alors Vice-Président de APP considérait que Moawiya risquait d’être emporté par un coup d’Etat ourdi par des militaires qui lui sont proches et soucieux d’assurer leurs arrières après les deux tentatives de Saleh Ould Hannena.

Le cas échéant, le système serait intact et pour éviter ce statu quo la classe politique devrait apprêter une plateforme formalisant ses exigences pour asseoir une véritable démocratie en traitant les vrais maux de ce pays.

De retour à Nouakchott, il propose à son parti dirigé par Messaoud Ould Boulkheir d’organiser un meeting le 7 août 2005 pour rendre publique un document demandant à Moawiya de quitter le pouvoir en ne se représentant pas à la fin de son mandat, la gestion du pays serait confié à un gouvernement d’union nationale de large consensus. En contrepartie, l’assemblée constituante chargée de la rédaction d’une nouvelle constitution, voterait son amnistie.

Régler pendant la transition les dossiers majeurs avant de céder le pouvoir aux civils…

Et le 3 août 2005 il y a coup d’Etat dans le contexte qu’il avait prédit à Bruxelles. Le meeting est malgré tout maintenu et le document initial sera amendé pour exiger le jugement de Moawiya. La ligne politique de l’APP était clairement arrêtée et consistait à demander aux militaires de Régler pendant la transition les dossiers majeurs avant de céder le pouvoir aux civil comme le passif humanitaire et l’esclavage. Mais après avoir constaté une forte tendance à vouloir signer un chèque en blanc aux militaires, IMS claquera la porte en septembre 2005.

C’est en mai 2006 qu’il publie « la transition en dérive, se ressaisir » où il prévient que si les militaires se cantonnent uniquement à l’organisation d’élections et un toilettage timide de la constitution, alors le prochain Président élu sera dans l’incapacité de gouverner le pays. A l’époque Sidi Ould Cheikh Abdallahi, que certains qualifieront plus tard et à juste titre d’homme de paille des militaires, était un parfait inconnu. IMS ajoute que la crise sera tellement profonde que la Mauritanie ‘donnera l’occasion à d’autres de s’y immiscer’. Là aussi, on était bien loin du putsch du 6 août 2008 et la constitution d’un Groupe de Contact International dirigé par l’Union Africaine et qui aboutira aux fameux accords de Dakar.

En 2008, moi le seul point que j’avais était le règlement du passif humanitaire...


La non candidature de Aziz à la présidentielle, une transition qui n’excède pas 1 an et le règlement du passif humanitaire étaient les trois points de rupture parmi les 35 points de la plateforme de l’opposition démocratique (AJD/MR, HATEM, RFD, MDD) pour empêcher la dérive du Haut Conseil d’Etat (HCE). Aziz rejettera les deux premières conditions introduites par le RFD. C’est le respect du pacte scellé avec Ahmed Ould Daddah et Saleh Ould Hannena qui empêchera l’AJD/MR d’accompagner la seconde transition.

«Mon parti a dit qu’un militaire soit candidat ou pas ce n’est pas l’essentiel pour nous. L’essentiel c’est que le Président qui arrive au pouvoir soit juste et prenne en charge tous les problèmes de ce pays. Nous irons aux élections pour avoir un suffrage qui nous permette d’exister en tant que parti politique, nous ne sommes représentés ni à l’assemblée nationale, ni aux conseils municipaux », c’est par ces mots qu’IMS résume le principe retenu par l’AJD/MR de participer à toutes les électionsen Mauritanie, il n’est donc pas étonnant qu’il ait été le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2009.

Il refuse qu’on lui oppose la non transparence des élections s’il partait seul contre Aziz, l’opposition, après des boycotts stériles, a finalement participé à toutes les élections du temps de Moawiya et pourtant c’était très nébuleux. Ne parlez pas non plus de la constitution pour fustiger la prise d’acte du coup d’Etat du 6 août 2008, une constitution qu’il a combattue avec l’AJD et que les négro-mauritaniens continuent de subir malgré eux. Pourquoi alors l’opposition avait estimé que le putsch du 3 aout 2005 était bon ? Quelle est l’échelle de valeur des changements anti constitutionnels ? semble se demander IMS en croisant le regard de Khattat.

A la fin, un auditeur qui visiblement prenait le train en marche, posera trois questions :

Pourquoi il a participé à une élection dont la classe politique était absente ?
Pourquoi il n’a pas été contacté après annulation de cette élection pour les accords de Dakar ?
Pourquoi il a été ambigu sur le coup d’Etat ?

offrant la preuve évidente que la tournée des radios privées était nécessaire pour appliquer la pédagogie de la répétition et contourner la censure qui frappe l’AJD/MR de la part des media d’Etat.

La seconde partie de cet entretien traitera les appels des auditeurs, la demande par l’AJD/MR de l’ouverture d’une enquête après la blessure du Président de la République, l’esclavage, la crise politique actuelle…

Ciré Kane

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Commentaires (10)

  • sahelien (H) 22/11/2012 16:29 X

    merci Naze pour le commentaire. Un petit ajout a ce propos: ces Cinq Prerequis de la Dignite ne requierent pas toujours l'approbation de l'Etat ou du systeme.

    Par exemple, on peut refuser de payer des contraventions qui ne sont pas redigees dans notre choix de langues. On peut rejeter une convocation de la justice si celle-ci n'est pas ecrite dans notre choix de langue. Tout comme on peut exiger qu'on nous serve en soninke ou pulaar lorsque on est au bureau de poste ou a la mairie. c'est simple et pratique.

    Pour ce qui est de la protection de notre culture, c'est a nous de nous assurer de ca. On peut par example nous assurer de donner des noms africains autochtones (demba, Yero, Diambere, Gorgui, et autres) a nos enfants au lieu de perpetuer la domination culturelle arabe en privilegiant les mohamed fatima, cheick (ou Michel, Valerie) et autres noms etrangers a nos cultures...... il s'agit d'avoir la volonte de se decomplexer en nous rappellant que nous existions bien avant l'arrivee de l'islam, et ce n'est pas une religion etrangere qui nous valide......

    ce sont toutes des petites choses qui sont entiremement faisables ......

  • naze (H) 22/11/2012 14:36 X

    Sahelien nous a soumis des très belles propositions. Sauf que connaissant le système mauritanien actuel ne va jamais accepter ces propositions! Donc personnellement je suis pour l’autonomie ou l'indépendance.

  • sahelien (H) 22/11/2012 14:08 X

    Le combat de Sarr est celui de toutes les populations autochtones de ces terres (Soninkes, Bambaras, Pulaars, Wolofs). Je ne connais pas Sarr, mais je crois que nous pouvons tous nous unir autour de 5 POINTS princinpaux, clairs et simples, et laisser les details arriver au fur et a mesure Si nou sn'arrivons pas obtenir ces points simple, on pourrait envisager une independance qui va laisser aux maures l'opportunite de vivre leur arabite comme ils le veulent et aux autochtones africains le choix de vivre leur destinee libre de toute domination culturelle et politique:

    LES CINQ PREREQUIS DE LA DIGNITE

    1) EDUCATION: Instituer l'obligation a l'etat de respecter le droit au choix de la langue d'instruction de chaque citoyen. Creer deux commissions scolaires, une Arabe et une autre Africaine, et laisser les populations de chaque groupe gerer leur choix scolaires. Les haratines auront le choix entre les deux, ou s'ils veulent creer une 3e structure repondant a leurs besoins specifiques.

    2) ADMINISTRATION: Instituer des quotas precis dans la distribution des postes dans l'administration publique ET l'armee. Cela n'est en rien incompatible avec la competence et la competition saine.

    3) GESTION LOCALISEE: Etendre la gestion localisee et faire de sorte que les regions soient gerees par des administrateurs (gouverneures, prefets, maires et agents de l'etat) qui parlent les langues locales.

    4) RESSOURCES NATURELLES: s'assurer que les ressources naturelles de chaque region profite d'abord a la region, meme si il reste entendu que le reste du pays devrait aussi en profiter

    5)CULTURE: exiger la reconnaissance formelle des cultures africianes du pays en dehors de l'appartenance a l'islam, pour s'assurer que la religion commune n'est pas utilisee pour devaloriser l'Africanite des populations et les deraciner davantage.

    ce sont la des exigences qui sont simples, et qui auront l'adhesion de la plupart des populations autochtones et arabes. Merci

  • naze (H) 22/11/2012 13:47 X

    Il faudra faire la différence entre soutenir et prendre l'acte!

    On ne regrette jamais vouloir travailler avec quelqu’un qui s’est déclaré d’être de bonne volonté. Mais ce qu’on regrette c’est quand l’une partie ne respecte les engagements pris. C’est ce qui s’est passé entre Ajd/mr et Upr.

    Par contre si quelqu’un veut s’attaquer à la personne d’I.M. Sarr ça c’est autre chose (N’engage que lui et I.M. Sarr).

    Vive la Mauritanie, Vive la cause, Vive AJD/MR !!!

  • najoorebonde (F) 22/11/2012 12:35 X

    Il nous saoule, ce Sarr ibrahima qui aime se prendre pour un marabout docte, voire un prophète qui a régulièremnt des "prémonitions": Monsieur Sarr la vérité c'est que tu as soutenu le coup du général Aziz du 06/08/2008, que ce Aziz spécialiste émerite des trahisons, t'a tout simplement cocufié en se mouchantle nez avec tes mémorandums à n'en pas finir et qui, pour lui sont tous autant de contes pour enfants et que maintenant tu as regretté de l'avoir approché avec ses oreilles bouchées et son regard fixé sur le panarabisme obtus et chauvin de son mentor Moawiya ould taya, panarabisme funeste qu'il n'a aucune gêne à vouloir continuer à infliger et à imposer aux populations africaines mauritaniennes. C'est tout!

  • Ibadou (H) 22/11/2012 11:35 X

    Avant même de rentrer dans le détail de l'article, la question fondamentale et la Vérité est dans cette citation introductive. Pour preuve, l'intervention de Ould Abdel aziz qui était très belliqueux contre AQMI et qui se ramollit en prônant le dialogue, quand il a compris que ses soutiens du MNLA avaient aussi ce choix de se liguer avec les terroristes pour se faire entendre. C'est dire qu'il ne reste plus à Ibrahima Sarr et à tous, que la violence et le terrorisme pour aussi se faire entendre, c'est à dire la destruction méthodique de la MAURITANIE.

    Qu'Allah ne plaise, nous ne serons jamais à cette extrême si nous allons à l'essentiel, en regardant d'abord le bout de notre nez, pendant qu'il est temps !!!

  • naze (H) 22/11/2012 10:09 X

    Sil vous plait lisez moi par votre conscience et non par votre cœur Ce qu’il a dit Ibrahima MOCTAR SARR C’est la vérité !

    C’est ça la cause de mon parti AJD/MR et celle des autres mouvements comme TPMN, FLAMM, AVOMM, IRA et autres. Les mauritaniens à tous les niveaux savent, mais ils ne veulent pas dire, que le problème principal de ce pays ce n’est pas d’abord ces institutions ni le vide constitutionnel encore moins ni la blessure de Aziz certes ce sont des problèmes mais ce n’est pas le fondamental. Il ne faut pas tourner autour de pot. Prendre la religion sainte l’Islam comme prétexte pour appeler à prier pour Aziz par ce qu’il est malade (la carte jouée par Messaoud) ou parler du vide constitutionnel (comme veut prétendre l’opposition entre « ») ce n’est pas ça qui règle les problèmes des mauritaniens. Il faut arrêter !!

    Le problème fondamental de Mauritanie c’est la constitution elle-même qui n’est pas bien. On aime notre pays la Mauritanie mais Il faut oser de parler de cette discrimination qui devient plus en plus normale et voir obligatoire chez nous. Les martyrs des années 1989-1993 (Inal-Walata j’en passe) ou de 2012 (Maghama). Les déportés mauritaniens au Sénégal, au Mali ou en France. Même en 2012 l’état mauritanien continue à déporter les enfants de ce pays par ce qu’après leurs diplômes il ne les a pas facilité le retour pour travailler dans leurs pays d’origine (à cause de cette discrimination fondée par Ould Dadda et Taya mise en œuvre par Aziz).

    L’esclavage et ses différentes pratiques morales et physiques. Donc pour moi tant qu’on ne veut pas entendre parler de cette vérité qui est le fondement du développement de notre pays, on ne va pas avancer.

    Arrêtons l’hypocrisie ; écoutons ce que nous disent tous les jours les Ajd/mr de I.M. Sarr, Flamm de S. Thiam, Tpmn d’A.B. Wane, Avomm de R. Dia et Ira de Birama qui prônent pour la cohésion du peuple mauritanien dans son ensemble.

  • labeid (H) 22/11/2012 09:12 X

    Sur la question de la culture: ce ne sont pas les arabes qui vous privés de votre culture Sérère originelle. Qui donc l'a fait????

  • labeid (H) 22/11/2012 09:11 X

    MR SARR
    le problème n°1 chez les maures (arabes et berbères), les haalpumars (pheuls et toucouleurs), les soninkés et les ouolfs c'et la question des castes et vous en tant que chuballo vous le savez mieux que quiconque. L'unité nationale ne se discute pas exclusivement entre maures et toucouleurs (les événement de 1966 à 1991 l'on démontré).

    Alors changez de discours et ayez le courage d'affronter la réalité sans vous abriter derrière ce rideau de fumée artificiel qu'est l"unité nationale".

    Voici ce que devrait être le slogan de votre futur et véritable combat: Tous les musulmans sont des frères!!!

  • pyranha (H) 22/11/2012 08:51 X

    Constance dans la position avant oualata et après oualata sans équivoque !!! intangibilité des principes et un pacte immuable de dignité,de liberté avec le peuple mauritanien.