Depuis l’entrée de « Sevir » dans le champ médiatique au début des années 90 du siècle dernier, le ministère de tutelle est demeuré un inconnue de l’équation gouvernementale totalement déconnecté de l’exécution des missions dont il est investi pour développer l’espace médiatique national.

Une vision qui s’est totalement éclipsée par la simple nomination Me Hamdi Ould Mahjoub au poste de ministre de la communication et des relations avec le parlement. En effet, il est le pionnier incontestable au sein du gouvernement à laisser des empreintes positives dans ce champ.

Son ère s’est caractérisée par la sincérité, le labeur et la responsabilité. Sa gestion de ce département a inauguré une période de mutation qualitative de l’espace médiatique vers plus de prospérité, aussi bien sur le plan législatif, financier qu’en matière de parrainage.

Ces efforts appréciables ont touché également le volet de fourniture des accessoires nécessaires au compagnonnage des avancées considérables des milieux internationaux de l’information.

Sa période a été exemplaire, ayant consacré la libéralisation de l’audiovisuel, la prospérité de la liberté de presse, la création du Fonds d’aide publique à la presse, l’adoption de lois de dépénalisation des délits d’information et de l’emprisonnement des journalistes, la signature de la charte africaine de la presse, l’ouverture des radios et des télévisions officielles avec la modernisation de la bande mauritanienne sur Arabsat.

Ces derniers jours au ministère ont connu aussi la création de la société de télédiffusion Mauritanie. En bref, l’homme a réussi a concrétisé la vision réformatrice du Président Mohamed Ould Abdel Aziz dans le domaine médiatique.

Me Hamdi Ould Mahjoub s’est éloigné des partis-pris malgré les tiraillements et les différends de l’espace médiatique. Il est demeuré neutre à l’unanimité de tous les protagonistes, traitant les dossiers sensibles avec dextérité sans souffrir de reproches de favoritisme ou de monopole des décisions qui pullulent ailleurs.

Ses portes sont accessibles ouvertes devant tous exactement comme son cœur ouvert devant le public et les particuliers, pressé par les journalistes en solo et en groupe, toujours disposé à répondre aux appels émis par tel ou tel regroupement de presse sans discrimination ou exclusion, écoutant et se faisant entendre, prenant et donnant, sans ces manières protocolaires qui avaient empêché ses prédécesseurs à ce fauteuil la moindre modestie aux côtés des amoindries en raison de leur attitude hautaine.

Ceci est le témoignage de la société Sevir que l’histoire reconnaît à un responsable qui n’a pas passé trois ans ( du 31 mars 2010- 31 mars 2013), mais cette courte période a regorgé de réalisations, d’abnégation et de responsabilité au service d’un secteur resté longtemps victime de la marginalisation et de l’exclusion. Nos félicitations donc à Me Hamdi Ould Mahjoub pour avoir honoré la confiance et davantage de réussite dans les missions futures.

Sevir