La démission aujourd’hui lundi de la Directrice Générale de la TVM- confirmée par la HAPA dans ses nouvelles fonctions-, de son poste leader au sein de l’Union Pour la République (UPR), est une première de son genre dans l’histoire des Directeurs Généraux qui se sont succédé à la tête de cet important et sensible établissement public depuis sa création jusqu’à ce jour.

Un départ du parti au pouvoir de Mme Kheira Mint Cheikhna, nommée récemment aux commandes de la TVM en remplacement de Sidi Mohamed Ould Bouna dit El Moudir qui peut être décrypté selon les trois lettres suivantes.

La première est un avertissement adressé au parti au pouvoir dont le contenu est de lever la main des établissements publics, qui ne doivent plus être sous l’emprise d’une tutelle politique, quelques soient les liens des responsables de ces institutions étatiques.

La seconde lettre est un message d’assurance adressé à l’opposition, particulièrement son aile radicale, signifiant que la TVM sera ouverte devant tous sans aucune exception, que les responsables de cet organe seront aussi à distance égale de tous les partis et formations politiques présentes dans le pays.

La troisième est la dernière lettre à valeur d’un exemple à suivre donné aux autres directeurs, responsables d’édifices publics et de sociétés nationales pour éviter tout positionnement politique et tout activisme ostentatoire au sein d’un parti politique.

La mise à exécution de ces trois lettres demeure encore tributaire de la crédibilité, de la sincérité et de la particularité de cette démission, comparativement aux autres départs formels qui l’avaient precedées. Seul l’avenir pourra nous rassurer sur le degré d’authenticité de cette démission porteuse de grandes significations démocratiques.